PSG-Nice: la revue du web

Latérale Nissart

 

           

 

Les joueurs vus par le web

Sauvé par son poteau sur une tête de Kalou, Lloris a par ailleurs réalisé un grand match, sauvant les siens à plusieurs reprises. Fébrile en première mi-temps à l’image de Apam la défense niçoise a laissé passer l’orage en début de seconde période pour se montrer solide dans l’ensemble. Echouafni a récupéré de nombreux ballons tout en protégeant sa charnière centrale. Avec l’aide de Rool, très actif sur son côté gauche. Peu en vue, Vahirua a laissé sa place à Moussilou qui a manqué la balle de match seul contre Landreau. Koné a été de tous les bons coups de son équipe, perturbant par sa vitesse et ses dribbles la défense parisienne. Bellion a beaucoup travaillé défensivement ce qui lui a valu de perdre de la lucidité sur quelques contres.
 

Côté niçois, le bilan est sensiblement le même. Les Azuréens ont eu du mal à construire leur jeu sur une pelouse rendue difficile par le récent match de rugby Stade Français-Sale mais ont eu des occasions. Malheureusement pour eux, ils ont pêché dans le dernier geste. Notamment Moussilou, entré en cours de jeu, et qui a eu deux énormes opportunités. Des ratés qui ne risquent pas de lui redonner la confiance. Koné a été un véritable petit diable. Ses appels de balle et sa vitesse ont causé pas mal de soucis aux défenseurs parisiens. Varrault a réalisé une prestation solide dans son couloir gauche, Mendy étant très offensif. Quant à Lloris, il a parfaitement accompli ce qu’il a eu à faire, ses sorties aériennes rassurant grandement une défense fébrile.
 

Le match vu par le web

Le PSG n'avance pas

Dans un match fermé, Parisiens et Niçois n'ont pas réussi à se départager et quittent le Parc des Princes la tête pleine de regrets (0-0). Paris n'y arrive toujours pas et reste scotché en fin-fond de classement, à la 15e place. Seule bonne nouvelle de la soirée, la sortie de Nice de la zone rouge.

Toutes deux en difficulté en championnat, privées de victoire depuis la 11e journée, les deux formations n'ont jamais vraiment osé se découvrir totalement et prendre des risques inconsidérés. Du rythme, les Parisiens ont bien tenté d'en mettre. Mais comme (trop) souvent, leur manque de précision et de réalisme les a empêchés d'enchaîner une deuxième victoire consécutive à domicile. Le regain de forme entr'aperçu face au Panathinaikos n'aura finalement été que de courte durée pour ces Parisiens qui traînent leur mal-être.

Première période : Mendy pris pour cible

La fatigue n'alourdit pas les jambes parisiennes qui cherchent à prendre le jeu à leur compte dès le coup d'envoi donné. Un premier coup-franc de Pauleta (7e) puis un bon centre de Kalou au point de penalty affiche la couleur sur les intentions franciliennes mais les occasions n'arrivent pas pour autant. Il faut attendre la fin du premier quart d'heure pour que le Parc des Princes, très clairsemé, vibre enfin pour les siens. Sur un corner dégagé des deux poings par Lloris, Pauleta récupère à l'entrée de la surface puis cherche Hellebuyck à droite. Le milieu de terrain trouve la tête de Kalou au point de penalty mais cette dernière préfère heurter de plein fouet le poteau droit de Lloris que d'aller faire trembler les filets niçois (18e).

Les Aiglons ont quant à eux du mal à mettre le pied sur le ballon et se manifestent davantage sur coup de pied arrêté. Du moins jusqu'à ce que Koné mette le feu dans la défense parisienne sur le côté droit de la surface. Une première frappe contrée, un grand pont sur Yepes puis un centre en retrait pour Ederson qui rate sa bicyclette, le Niçois est intenable ! (34e). La tension est palpable dans une rencontre aussi fermée. Impatient, déçu de la tournure du match, le public parisien décide alors de prendre Bernard Mendy en grippe et le siffle à chaque fois qu'il touche la balle. Le défenseur, pourtant plus précis qu'à l'habitude, notamment sur ce centre-tir qui oblige Lloris à claquer le ballon en corner (43e) ne tient pas le choc et adresse un bras d'honneur et quelques noms d'oiseaux à ceux qui le chahutent&hellip

Seconde période : Ca coince à Paris

Difficile alors de reprendre le match en toute sérénité. Les Parisiens repartent pourtant au charbon et se signalent dès la 47e minute sur une reprise de Pauleta. Le capitaine parisien est d'ailleurs tout proche de revêtir pour la énième fois son costume de sauveur sur un corner parfaitement enroulé d'Hellebuyck au second poteau. Mais sa reprise de l'extérieur du pied bute sur Lloris, tout heureux de se trouver sur sa trajectoire (52e). Puis c'est au tour de Cristian Rodriguez, très en jambe cet après-midi, de faire trembler le portier azuréen, sur une énième chevauchée dans la surface où il l'oblige à récupérer le cuir dans ses pieds (53e). Les Parisiens poussent dans ce premier quart d'heure mais la défense niçoise tient parfaitement le coup.

A dominer sans marquer, le club de la Capitale se découvre un peu trop et se fait des frayeurs. Sur un contre, Matt Moussilou récupère le cuir à droite de la surface, devant Rozehnal. Seul devant Landreau, il place le ballon à côté des buts (59e). Les choses s'accélèrent alors mais les Parisiens n'arrivent toujours pas à prendre les devants malgré tous les efforts de Mendy, étrangement réconcilié avec le public, après une superbe accélération côté droit et un bon centre devant le but pour Hellebuyck (60e). Le Parc des Princes a encore l'occasion d'espérer dans les minutes qui suivent sur une tête de Pauleta (62e) mais perd peu à peu ses illusions jusqu'à croire au pire. En réplique à une frappe de Rodriguez de l'entrée de la surface (80e), Moussilou répond par une autre, seul devant Landreau. L'ancien Lillois perd son duel face au portier parisien qui, bien sur ses appuis, repousse le cuir d'une main ferme (81e).

Bousculé dans les dix dernières minutes, le club de la Capitale conserve tout de même le point du match nul mais récolte les doutes&hellip Beaucoup de ses joueurs avaient misé sur ce match face à Nice pour terminer l'année avec plus de sérénité, c'est raté ! Car si on a vu de belles choses, notamment de la part d'Hellebuyck, dont la précision sur coup de pied arrêté pourrait s'avérer très utile ou de Rodriguez, toujours aussi rapide mais un peu plus précis, Paris a toujours du mal à avancer. La trêve devrait donc intervenir avec soulagement pour des Franciliens qui n'ont qu'une envie, oublier cette fin d'année 2006. 15e du championnat, ils ne comptent que deux points d'avance sur le premier relégable, Troyes, Nice ayant laissé sa place aux Aubois.