Nice-Sochaux: la revue du web

Latérale Nissart

 

           

 

Les joueurs vus par le web

Lloris a bien fait ce qu’il a eu à faire, bien aidé il est vrai par un axe central impeccable et notamment un Yahia toujours bien placé et très présent dans les duels. Sur les cotés, Fanni et Varrault ont tenté par intermittence d’apporter le surnombre mais ce fut sans succès. Diakité, lui, a sorti un gros match à la récupération avant de sortir sur blessure alors que Rool a perdu pas mal de ballons. Balmont avait son envie habituel de bien faire mais il y avait trop peu de mouvement devant lui pour y parvenir. Vahirua a régalé le public de quelques beaux gestes techniques qui se sont avérés parfois superflus. Devant, Kone a énormément bougé en première période avant de se faire beaucoup plus discret. A noter la bonne entrée de Ederson qui a manifestement un très bon toucher de balle et une vision du jeu évidente. Quant à Moussilou, il a prouvé une nouvelle fois qu’il n’était pas en confiance, ratant encore beaucoup de gestes.

Positionné dans son traditionnel 4-3-1-2, Nice a semblé bafouiller son football avant la pause, avec un Vahirua mangé par Sène. Koné ne s’est seulement montré que par intermittence, manquant une grosse occasion (13e). Mais le meilleur niçois fut, comme toujours, Balmont, au four et au moulin, omniprésent en défense comme en attaque. Le capitaine Varrault a tenté d’apporter le surnombre, sans succès. Enfin, Ederson a fait une entrée très remarquée, qui n’a cependant pas fait évoluer le score.

 

Le match vu par le web

 

Sochaux, c'est solide


Première période : Nice et Sochaux se neutralisent

Le coup d'envoi de la rencontre est donné par Anthony Rocco, le pompier volontaire blessé par une bombe agricole lors de Nice-Marseille, très ému par le chaleureux accueil réservé par le Stade du Ray. Sochaux rentre bien dans le match et gêne considérablement les Niçois par un quadrillage parfait du terrain. Les hommes d'Alain Perrin se créent la première occasion par Birsa, dont le tir passe largement au-dessus du but de Lloris (5e). L'attaquant doubiste s'échappe ensuite côté droit suite à une belle ouverture d'Isabey, mais son centre en retrait est dégagé par la défense azuréenne (8e). Omniprésent en début de match, Isabey tente sa chance à son tour d'une position excentrée, mais sa volée n'inquiète pas Lloris (10e). Dominé, Nice manque cependant la plus belle opportunité d'ouvrir le score. Lancé à la limite du hors-jeu, Kone s'échappe côté droit avant d'adresser un centre à Bellion qui ne peut reprendre le ballon face au but vide (13e).

Sochaux répond par Birsa, dont la reprise de la tête ne trouve pas le cadre (22e), mais ce sont bien les Aiglons qui dominent à l'approche de la demi-heure de jeu. Richert doit repousser des deux poings un coup franc de Rool avant de s'interposer sur une volée écrasée de Balmont (25e) avant de voir une frappe de Kone passe juste à côté de son poteau gauche (29e). Sochaux reprend du poil de la bête à l'approche de la pause, mais Sène (37e) et Santos (40e) ne parviennent pas à cadrer et Birsa voit sa tête repoussée par Lloris (43e). Les deux équipes rejoignent les vestiaires sur un score nul et vierge logique au terme d'une première période équilibrée.

Seconde période : Nice pousse en vain

Le scénario de la rencontre ne change pas vraiment après la pause. Nice connaît toujours autant de difficultés à contourner le bloc sochalien et à se créer des occasions, même si Kone parvient à deux reprises à inquiéter Richert de la tête (59e, 61e). Le gardien des Lionceaux doit ensuite s'employer pour détourner au pied de son poteau un coup franc vicieux d'Ederson (65e), mais cela n'empêche pas les Doubistes de maîtriser leur sujet et d'attendre la bonne opportunité pour crucifier les Aiglons sur un contre.

Entré en jeu à la place de Birsa, Quercia n'est pas loin de donner le coup de poignard fatal aux Provençaux. Après une jolie combinaison à trois, l'attaquant sochalien parvient à éliminer Lloris avant de se faire reprendre au dernier moment par un défenseur niçois (74e). Sur le contre, c'est Nice qui a l'occasion d'ouvrir le score. Ederson lance parfaitement Moussilou qui se présente seul face à Richert, mais le portier de Sochaux s'interpose. C'est l'alerte de trop pour les Doubistes qui campent en défense en fin de match. Les Niçois jettent toutes leurs forces dans la bataille, mais les hommes d'Antonetti ne parviennent pas à prendre à défaut le bloc mis en place par Perrin. Sochaux a même l'ultime occasion du match, mais la frappe de Quercia n'est pas cadrée (88e). Frustré, Antonetti s'en prend verbalement à un supporter, mais cela n'empêche pas Sochaux de ramener un point du Stade du Ray et de confirmer sa solidité à l'extérieur cette saison avec trois victoires, deux nuls et une seule défaite.

 

Un bon point à Nice

Le FCSM, invaincu depuis le 30 septembre, avait pris avant son déplacement niçois douze points sur douze possibles. Avant de se présenter sur la pelouse du Stade du Ray, les hommes d'Alain Perrin étaient même invaincus à l'extérieur depuis plus de deux mois.

Sochaux confisque le ballon

Prêt à tenir la comparaison en terme d'engagement avec les locaux, l'équipe sochalienne résistait en bloc dès le coup d'envoi. L'OGC Nice donnait le rythme à la rencontre, mais reculait après le premier quart d'heure. C'était alors le tour des Jaune et Bleu de dominer. Si Bakari Koné parvenait à se créer deux petites occasions, celles du FCSM n'étaient guère plus dangereuses. Toutefois, la confiance semblaient disparaître peu à peu chez les hommes d'Antonetti. Le dernier quart d'heure de la première période laissait nettement le ballon dans les pieds sochaliens.

Des Niçois sans solution

De retour des vestiaires, les Azuréens butaient encore et toujours sur la bonne organisation de leurs visiteurs. Ceux-ci s'enhardissaient au point de laisser croire à un scénario victorieux. Avant l'heure de jeu, les entrée de Moussilou et Ederson apportaient pourtant plus de vitesse dans le jeu niçois, mais sans apporter de véritable solution. Si Moussilou frappait en conclusion d'un contre, Richert intervenait avec autorité. De son côté, le FCSM par Quercia entré en jeu faisait quelques incursions en surface adverse. Les vingt dernières minutes étaient ainsi plus animées, mais ne changeaient rien au tableau d'affichage.