Le gym inquiet
Latérale Nissart
Lorsque l’OGC Nice s’inquiète, ça se voit et ça s’entend. En effet, tous les
médias sont mis à contribution qu’ils soient télévisuels ou écrits.
Les interviews du président se sont enchaînées : Nice Matin, TF1, Canal…mais
aussi un grand nombre de radios.
Etonnant, alors qu’une défaite niçoise à Bordeaux était prévisible, surtout
lorsque l’on analyse l’historique des face à face, mais aussi les performances
des joueurs niçois depuis le début de la saison. Pourtant, le président et le
coach niçois n’ont pas mâché leurs mots après cette nouvelle défaite niçoise.
Les premiers visés sont les cadres de l’effectif. Les Balmont, Varrault (en
léger mieux, certes !), Echouafni voire même Abardonado sont dans la ligne de
mire. Ces derniers n’arrivent pas à se hisser au niveau des années précédentes
notamment par manque de combativité, d’après le président niçois : « Certains
affichent une suffisance. Il manque de l’énergie, de la combativité... Certains
se surévaluent. Ils pensent qu’ils sont au-dessus. Il faut qu’ils se remettent
au travail ».
Les seconds visés sont les recrues. Kanté nous a coûté un but à Bordeaux mais
c’est surtout Moussilou qui est dans le collimateur. Le plus gros transfert de
l’histoire du gym ne montre rien (sauf en amical). C’est une grosse déception.
Plus grave, ce manque de rendement pourrait devenir une catastrophe financière
si le joueur n’arrive pas à concrétiser. Le président niçois en est conscient :
« Nous ne sommes pas satisfaits de certains de nos renforts. On ne les a pas
fait venir pour amener ce qu’ils apportent actuellement… Nous sommes
insatisfaits du rendement de nos recrues ». Moussilou pourrait mettre en danger,
au-delà des résultats et des finances du club, bien des personnes dans le staff
niçois, à commencer par le président lui-même (garant des finances du club), F.
Antonetti (dont ce fut le choix prioritaire) mais aussi R. Ricort (son ardent
défenseur, qui s’occupe de la cellule recrutement).
Pour conclure, le match face à Troyes, l'avant dernier du championnat, pourrait
déclencher une crise dont nous ne connaissons pas d’avance l’issue en cas de
défaite, mais
pourrait, tout aussi bien, sonner le début du redressement niçois si les niçois
parvenaient a faire un bon résultat .
Souhaitons que la
deuxième solution prendra le pas sur la première.