José Cobos réagit
AFP
José Cobos,
entraîneur adjoint de Nice (L1) jusqu'à fin janvier et membre de la cellule
recrutement depuis, est sorti de son silence vendredi, se défendant d'avoir
"monté les joueurs contre" l'entraîneur principal Frédéric Antonetti, qui
l'avait mis sur la touche.
Dans un communiqué, l'ancien capitaine emblématique niçois est revenu sur l'épisode de sa brève promotion virtuelle au poste d'entraîneur fin janvier lors de la vraie-fausse révolution de palais à la direction de l'OGCN. Ecorché par les attaques très vives par voie de presse de Frédéric Antonetti lui reprochant opportunisme - "à la première crise, son unique démarche a été de prendre la place d'entraîneur", a dit Antonetti - et le soupçonnant de campagne de déstabilisation - "depuis qu'il n'est plus là, il n'y a plus ces discussions avec les joueurs qui s'interrompaient à mon arrivée" -, Cobos conteste fermement "avoir monté les joueurs contre l'entraîneur". "Au contraire, il m'est arrivé à plusieurs reprises de prendre sa défense auprès d'eux. On n'est pas souvent payé de retour", insiste-t-il, détaillant les circonstances de sa promotion virtuelle.
Poussé vers la sortie? "Un représentant de l'actionnariat majoritaire assisté du directeur sportif (Roger Ricort, ndlr) m'ont informé le jeudi (25 janvier, ndlr) que je leur semblais être le meilleur successeur de l'entraîneur en place et m'ont demandé de constituer pour le lendemain, un staff comprenant un entraîneur adjoint et un préparateur physique", raconte-t-il. Quelques heures auparavant, au soir de la défaite des Niçois devant le Toulouse, le président Maurice Cohen avait annoncé "être démissionné" par une alliance d'actionnaires réclamant du changement. "A l'issue de cet entretien, j'ai informé par téléphone de cette instruction de mon employeur, Frédéric Antonetti, Jean-Marie De Zerbi et Nicolas Dyon (ses adjoints, ndlr). Tous trois m'ont répondu de la même façon: "cela fait plaisir que ce soit toi plutôt qu'un autre", poursuit Cobos. Actuellement sous contrat avec l'OGCN, Cobos ne confirme ni ne dément être poussé vers la sortie par sa direction.
Les dirigeants niçois ont
refusé récemment la démission d'Antonetti qui réclamait "le départ des médiocres
au pouvoir de nuisance terrible". Par ailleurs, des négociations sont en cours
pour séparation entre le club et Gérard Buscher, entraîneur de l'équipe réserve
azuréenne également ciblé par le technicien corse.