Monaco-Nice: la revue du web

Latérale Nissart

 

           

 

Les joueurs vus par le web

 

Devant un Lloris fébrile, la défense expérimentale a bien tenu la route. La charnière Kanté-Yahia s’est montrée solide. A droite, Fanni a souvent pris son couloir et est à l’origine du penalty obtenu. Devant la défense, Diakité a récupéré de nombreux ballons avec l’aide de Echouafni, très précieux par son sens du placement. Dans un rôle plus défensif, Ederson s’est montré à son avantage. Dommage pour lui qu’il n’est pas transformé le penalty. Vahirua a sorti plusieurs ouvertures dont il a le secret mais n’a pas pesé assez sur le jeu de son équipe. Le rapide Koné a fait pas mal de misères à la défense monégasque mais a pêché dans la finition.

 

Côté niçois, avec les suspensions de Rool, Varrault et Balmont, Frédéric Antonetti avait opté pour un 4-4-2 en losange fortement rajeuni. Et les jeunes pousses, hormis une première période sans grand intérêt, ont parfaitement rempli leurs missions. Apam a bloqué son couloir comme un vieux briscard, Diakité a fait du bon boulot à la récupération. Quant au trident Koné-Bellion-Vahirua, il a causé mille maux aux partenaires de Meriem. Leur vitesse et leur percussion ne sont plus à démontrés. Seul petit bémol, Lloris n’a pas été irréprochable samedi soir. La plupart de ses sorties aériennes se sont révélées hasardeuses. Heureusement pour lui, des petites cagades sans conséquences fâcheuses. Enfin, Ederson a loupé la balle de match sur penalty.

 

Le match vu par le web

 

Monaco évite le pire

Entre Monaco, lanterne rouge et qui reste sur trois défaites en championnat et l'OGC Nice, aux portes de la zone rouge et qui n'a pas marqué le moindre point à l'extérieur de la saison, on pouvait s'attendre à un derby fermé, lui qui est plutôt traditionnellement musclé. Le match s'est en fait déroulé en deux actes, un par période. La première mi-temps fut bien pâle et a vite révélé les lacunes dans le jeu des deux équipes. La seconde, plus enlevée, aurait pu basculer d'un côté comme de l'autre. Les aiglons ont même manqué un pénalty. Monaco ne se relance pas à domicile et reste dernier...

Les deux équipes retrouvent un jeu stéréotypé en balançant de grands ballons pour leurs attaquants, peu en verve, à l'image d'une reprise complètement manquée de Marco Di Vaio (42e). Sur un terrain indigne d'une pelouse de ligue 1, le spectacle reflète bien la situation comptable des deux formations, qui rentrent au vestiaire en n'ayant trouvé aucune solution offensive...

Les entraîneurs réagissent sans doute dans les vestiaires face au triste spectacle offert par les 22 acteurs. Surtout Laurent Banide, qui décide de sortir un Gakpé absolument transparent pour lancer Jérémy Menez. Fort de cet apport offensif, l'ASM propose enfin une animation digne de ce nom, et c'est Menez lui-même qui sonne la charge en effectuant un joli slalom sur le côté droit de la surface niçoise, mais son tir est arrêté par Lloris (47e). La domination est plutôt monégasque, mais les Niçois répondent par deux actions. C'est tout d'abord Echouafni, bien lancé par Koné qui voit son tir contré par Cufré (51e). Koné récidive sur un centre de Bellion côté droit. Sa reprise à bout portant est détournée par Roma (54e).

Alors que le public n'avait eu droit à aucune occasion en première période, celles-ci se succèdent en même temps que les Niçois équilibrent la rencontre. Meriem jongle dans la surface et fait tirer Vargas, trop mou sur ce coup-là (55e). Les Niçois s'expriment en contre, et au petit jeu de la vitesse, Baki Koné s'illustre en débordant la défense monégasque et en décochant une frappe du gauche, encore détournée par Roma 63e). L'action la plus limpide des aiglons est pour le jeune Traoré, qui a remplacé Bellion. Sur un débordement et un centre en retrait, encore, de Koné, il frappe au-dessus alors que Roma semblait battu (72e). Ce n'est que partie remise puisque Fanni effectue un superbe déboulé côté droit, déborde Givet et se fait faucher dans la surface par ce dernier. Monsieur Chapron indique le point de pénalty, mais Ederson choisit le côté gauche, celui où Flavio Roma s'était déployé. Il détourne et sauve les joueurs de la Principauté (85e). Monaco poursuit alors sa domination stérile, sans réelle occasion de but, et le match s'achève sur un résultat nul qui n'arrangera personne, et surtout pas les Monégasques, dont les difficultés dans le jeu sont réellement criantes.

 

Monaco a eu chaud


Monaco, lanterne rouge du championnat, n'avait pas le droit à l'erreur face à Nice, crédité de seulement trois points de plus. Paralysés par l'enjeu, les 22 acteurs n'ont pas réussi à se libérer et se séparent sur un score vierge (0-0).

Les premières minutes sont totalement à l'avantage des hommes de Laurent Banide, plus volontaires et agressifs dans les duels. Mais malgré la maîtrise de la balle, les partenaires de Camel Meriem ne parviennent pas à se procurer d'occasion et laissent les Aiglons revenir progressivement dans la rencontre. Les débats s'équilibrent ensuite mais ni l'une ni l'autre équipe ne parvient à se libérer et la première période s'achève avec un seul tir cadré, à mettre à l'actif de Marco Di Vaio.

A la reprise, les Monégasques repartent de l'avant mais se heurtent à un bloc défensif niçois solide et compact. Flavio Roma sera d'ailleurs le meilleur joueur de son équipe en seconde période, auteur d'arrêts décisifs (58e et 66e) avant de sortir un penalty d'Ederson (86e) qui offre le point du nul aux coéquipiers de Gaël Givet, loin d'être guéris.

Au classement, l'ASM stagne à la dernière place avec huit points, à trois longueurs de l'OGCN, 16e avec 11 unités au compteur.