À l’envers, à l’endroit
L'Equipe
La loi
des séries. – Au soir de la 23e journée, Lorient, septième, comptait 14 points
d’avance sur Nice, alors avant-dernier. Depuis, les Bretons ont enchaîné trois
défaites. Les Aiglons, eux, ont fait carton plein, avec quatre succès de rang,
et sont deuxièmes, derrière Toulouse, au classement des matches retour.
Seizièmes de L 1, ils reviendraient à deux longueurs de leur hôte en cas de
succès ce soir. « D’un côté, ces séries sont significatives, mais elles ne
veulent pas dire grand-chose non plus, relativise le Lorientais Christophe
Jallet. Si on gagne, on aurait une petite sécurité en mettant Nice à huit
points. » « On a envie d’enchaîner par une nouvelle victoire, répond Frédéric
Antonetti, le coach niçois. Malgré notre beau parcours, on est toujours sous la
menace et on souhaite se sauver le plus rapidement
possible. »
La grande muette de Lorient. – Les Lorientais n’ont pas marqué lors des trois derniers matches. Ils ont connu pire pendant la phase aller, en n’inscrivant pas le moindre but pendant quatre rencontres de suite. « Il y a eu tellement de déchets à Troyes (0-3) que cette inefficacité offensive est vraiment passée au second plan, indique Jallet. Retrouvons déjà notre jeu. Dans l’Aube, tout le monde est passé au travers. Si on joue de la même façon, on ne pourra pas marquer. » Pour la première fois, cette saison, Gourcuff pourrait titulariser Bourhani aux dépens de Gignac.
Baky Koné
retrouvé. – À une ou deux exceptions près, la défense niçoise a toujours tenu la
route et ce n’est pas pour rien si elle est l’une des plus solides du
Championnat (4e). Jusqu’alors, c’était plutôt l’attaque des Aiglons qui pêchait.
Mais, depuis l’arrivée de Laslandes et son association avec Baky Koné, la donne
a
changé et le petit Ivoirien a retrouvé l’efficacité. Meilleur buteur niçois avec
sept réalisations, il vient de marquer trois buts lors des deux derniers
matches. Son retour à Lorient, où il a débuté en France avec Gourcuff,
l’inspire. « Je veux absolument réussir quelque chose pour mes retrouvailles
avec le Moustoir », dit-il.