Ça plane pour les Aiglons

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Avant-dernier du classement au soir de la 21e journée, avec une petite longueur d'avance sur la lanterne rouge sedanaise, l'OGC Nice a repris son envol. Un mois plus tard, cette dernière défaite concédée à domicile contre Toulouse, qui avait alors failli coûter la tête de Frédéric Antonetti, est oubliée. Les Aiglons sont aujourd'hui sortis de la zone rouge, forts d'un bilan de quatre victoires consécutives depuis le nul décroché à Lyon. Une résurrection dont Lilian Laslandes, de retour cet hiver au club en compagnie de Lionel Letizi, n'est pas étranger...

Laslandes a su redonner confiance au groupe niçois.Nice sur le podium de la Ligue 1 ! Qui l'aurait cru ? C'est pourtant une réalité depuis la trêve. Au classement de la phase retour, l'OGCN pointe en effet au deuxième rang, seulement devancé par Toulouse qui a pris 17 points sur 21 possibles. Et si le TFC a ainsi gagné le droit d'accompagner Lyon et Lens sur le podium de la L1, les Aiglons se sont eux sortis de la zone de relégation. Dix-neuvièmes début janvier, les hommes de Frédéric Antonetti sont aujourd'hui seizièmes avec désormais une petite longueur d'avance sur Valenciennes qui a fait le chemin inverse.

Si le matelas azuréen sur les relégables est encore faible, ne permettant pas le moindre relâchement, Nice peut s'appuyer sur une dynamique positive. Depuis le nul décroché à Gerland contre l'Olympique Lyonnais (1-1), les Aiglons restent en effet sur quatre victoires consécutives, la dernière acquise contre Lille au stade du Ray (2-1). Plus que ce dernier succès, qui leur a permis de passer au-dessus de la ligne de flottaison, les Niçois ont signé en février deux victoires cruciales, contre Troyes (3-0) et Valenciennes (1-0), deux adversaires directes dans la lutte pour le maintien.

Un recrutement réussi

Cette résurrection azuréenne tient ses origines dans le recrutement hivernal réalisé par le club. Pour pallier le manque de confiance de son groupe, Frédéric Antonetti a fait appel à deux anciens de la maison, Lilian Laslandes et Lionel Letizi qui se sont rapidement imposés comme des leaders. "Laslandes a fait énormément de bien à nos attaquants, dont il est très complémentaire, confiait cette semaine l'entraîneur niçois dans les colonnes de L'Equipe. Et c'est un leader de vestiaire, comme Letizi. Lionel est toujours d'humeur égale - pas comme moi et je le regrette -, il est écouté, parle juste."

La communication retrouvée au sein du groupe n'a pas tardé à trouver son écho sur le terrain. Si la défense niçoise est toujours aussi solide (quatrième défense du championnat derrière Lyon, Rennes et Lille), l'attaque a retrouvé des couleurs. En février, Ederson et Koné ont ainsi inscrits chacun trois buts, soit autant qu'ils n'en comptaient lors de la phase aller. Reste le plus dur: confirmer ce renouveau à chaque sortie, à commencer par Lorient samedi, pour glaner ces quelques 12 ou 13 points qui leur fait encore défaut pour être assuré de poursuivre l'aventure en Ligue 1.