AFP
Nice, à l'assise
retrouvée, accueille Marseille, qui vient de se qualifier dans la douleur au 1er
tour de Coupe de l'UEFA, dimanche lors de la 10e journée de Ligue 1 de football
pour un derby méditerranéen entre deux équipes encore bien irrégulières.
Les Niçois (9e) espèrent à cette occasion confirmer le nouvel élan amorcé depuis
leur toute première victoire de la saison à domicile, face au Mans (1-0) lors de
la 8e journée, suivie d'un match nul à Monaco (0-0) dans un autre derby.
"La gifle lilloise (4-0 lors de la 7e journée) a constitué un tournant. Nous
avons réfléchi en équipe et agi tout aussi collectivement. Il fallait soigner la
récupération", explique Cyril Rool.
"Notre formation est jeune. On jouait bien mais on ne concrétisait pas assez,
dit encore le milieu de terrain qui avait très brièvement porté le maillot
marseillais durant l'été 2001. Ne pas prendre de but est une bonne base".
"L'objectif est de rester costaud défensivement, renchérit Damien Grégorini.
Nous aurons toujours un ou deux ballons pour marquer".
Si Olivier Echouafni ne néglige pas l'énergie dépensée jeudi par les Olympiens
pour accrocher leur qualification en Coupe d'Europe devant le GB Anvers (4 à 1
t.a.b.), il est conscient, comme ses partenaires, qu'il faudra livrer sur la
Côte d'Azur "un gros match".
L'entraîneur marseillais Jean Fernandez ne dit pas autre chose: "Je sais à quoi
m'attendre sur ce match, qui est un vrai derby".
"Moment phare"
C'est d'ailleurs pour reconstituer les énergies que la mise au vert à été
avancée d'un jour à ce vendredi "au vu de la fatigue provoquée par le match"
contre Anvers, où l'OM a besogné très longtemps avant de se qualifer aux tirs au
but. "On va récupérer avec beaucoup de soins, de massage, de diététique et de
sommeil", déclare Fernandez, qui veut ne pas partir bredouille de Nice, après la
légère remontée au classement opérée en septembre (12e après 3 victoires lors
des 4 derniers matches de L1).
La pauvreté du jeu affichée jeudi, mise par Fernandez sur le compte de la
"fatigue due à l'accumulation des matches et au manque d'automatismes", ne
laisse pourtant guère espérer d'exploit.
D'autant que le stoppeur niçois Pancho Abardonado se plaît à imaginer le stade
du Ray redevenant la "forteresse" des saisons précédentes et que l'entraîneur
Frédéric Antonetti voit du mieux dans son équipe: "A Monaco et devant Le Mans,
nous n'avons pas commis une de ces bêtises défensives qui ont gâché des
prestations intéressantes".
"Cette rencontre face à un grand club est toujours un moment phare pour les
médias, les spectateurs et les footballeurs", observe-t-il encore.
L'engouement est, comme d'habitude, très fort du côté des supporteurs d'autant
que ceux-ci seront contraints de suivre le prochain Nice-Auxerre, comptant pour
la 12e journée, des rues avoisinantes, le stade de Nice ayant été frappé d'un
match à huis clos pour des incidents répétés.
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