Latérale Nissart

" Je suis scandalisé !  Je savais que l'on méritait une sanction. Mais pas celle là ! Elle n'est pas adaptée. Si l'on s'appelait Paris ou Marseille, elle n'aurait pas été la même. Il y a deux poids, deux mesures ! ".

C'est par ces mots que Maurice Cohen a commenté la sanction de la Ligue.

Déçu le président niçois, il peut l'être!

Mais pourquoi avoir affirmé, il y a trois semaines, dans la presse: " On nous reproche le coup d'envoi retardé de deux minutes et l'envahissement du terrain après la rencontre. Aujourd'hui, je n'ai plus d'arguments à opposer pour défendre le club à cause d'un certain nombre de supporters qui nous mettent en difficulté. Ils anéantissent trois ans de travail auprès de la Ligue. Je suis consterné et indigné ! On ne pourra pas construire un grand club dans ces conditions. Tout le monde doit comprendre que de tels agissements néfastes font fuir les partenaires. C'est inadmissible !... Au minimum, on risque d'écoper de deux matchs de suspension ferme ! ».

Si on relit cette déclaration, le président niçois devrait être soulagé!

Comme quoi il vaudrait mieux prendre une bonne ligne de conduite dès le départ...

Maintenant si l'on revient sur le fond du problème, il est évident que la sanction est disproportionnée par rapport aux faits notamment si l'on regarde les  différentes dérives qu' il y a eu sur d'autres terrains français.

Et là, Maurice Cohen a bien raison d'être révolté.

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