Extrait AFP
La défaite subie à
domicile par le Paris SG à la dernière minute de son match contre Nice (2-1),
samedi lors de la 5e journée de L1 de football, a mis en relief les limites
actuelles du club de la capitale et dévoilé les promesses d'une équipe niçoise
disciplinée et enfin en réussite.
La chance semble avoir tourné. Nice, battu 2-1 chez lui par Sochaux avec un
penalty injustifié, Nice qui frappait trois fois les poteaux contre Troyes (1-1)
dès la 1re journée, a cette fois réussi à marquer deux buts sur ses deux seules
occasions.
A contrario, Paris, bien aidé par Revault, le gardien des "Violets", lors de sa
victoire contre Toulouse (2-0), puis heureux de tenir le nul (1-1) à Troyes, a
perdu la baraka contre les Azuréens, en même temps que Rothen après un quart
d'heure (contracture à une cuisse), Kalou trouvant lui la barre juste avant la
pause (45e).
Pour autant, à l'issue des débats, Paris conservait toujours sa place de leader,
dans l'attente des matches de Lyon et Lens dimanche.
"Les cinq premières minutes": c'est tout ce que Laurent Fournier voulait retenir
du match contre Nice, celles autour de l'ouverture du score par Pauleta (2e),
l'entraîneur parisien insistant sur la nécessité de "travailler sur les 85
autres", celles où le PSG a montré ses limites actuelles.
L'équipe a "trop reculé après le but, joué trop bas". "On perd trop de ballons,
poursuivait-il, on a manqué de concentration au niveau technique. Je leur avais
dit à la mi-temps d'essayer de sortir plus vite, de presser plus haut...".
Surtout, la question récurrente depuis le début de saison du PSG n'a pas trouvé
de réponse: l'équipe joue toujours par à-coups et s'éteint pendant de longues
minutes, laissant le ballon à l'adversaire.
Ambitions
"Cette équipe manque encore d'activité", jugeait Pauleta, le meilleur parisien
samedi, inspiré comme un N.10, et auteur de son 101e but en L1.
Le PSG, qui fêtait en tribunes ses 35 ans, n'a "pas mis assez d'intensité dans
ce match", estimait encore Fournier, restant à la merci de Niçois enfin
efficaces.
"Nous avons été réalistes, ça change un peu", reconnaissait Florent Balmont, un
des milieux récupérateurs du Gym, très en verve samedi et passeur décisif sur le
but vainqueur.
"Je ne considère pas cette victoire comme un hold-up, poursuivait-il néanmoins,
même si Paris a eu des occasions. On a bien exploité les contres, on se sert de
notre vitesse devant. C'est une de nos qualités à l'extérieur cette saison et on
l'a encore montré ce soir."
"C'est peut-être le match qu'on mérite le moins de gagner depuis le début de la
saison, avouait également l'entraîneur Frédéric Antonetti, avant de préciser
aussitôt: "Mais on prend les trois points volontiers !"
Cela étant, Nice n'a pas seulement été chanceux mais a aussi laissé entrevoir,
outre sa solidité habituelle, de la vitesse en attaque et "pas mal de jeu",
selon Florent Balmont. Des promesses qui feraient naître chez les Niçois, 7e du
classement, de nouvelles ambitions: "C'est vrai qu'on est bien dans cette
première partie de tableau et on a envie d'aller plus haut..."
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