Extrait Aujourd'hui en France
C'est le premier gros couac la saison du PSG, qui reste malgré tout en tête avant les deux matchs du jour.
Amorphes et suffisants après un but rapidement inscrit par Pauleta (2e), les hommes de Fournier lâchent leurs premiers points à domicile. Nice, sans vraiment démontrer beaucoup, a réalisé la sensation de cette 5e journée en s'imposant chez le leader grâce à un but de Bagayoko au crépuscule de la rencontre (90e).
En une rencontre, Paris a concentré tous les défauts de son début de saison : manière défaillante, repli défensif hasardeux et manque de solutions offensives, surtout après la sortie sur blessure de Rothen (18e). Pour couronner le tout il a fini le match à dix après l'expulsion d'Armand dans le temps additionnel.
Ce coup de semonce n'est peut-être qu'un accident La trêve internationale arrive peut-être au bon moment pour le PSG, qui recevra à nouveau, dans deux semaines. Ce sera Strasbourg.
Un rythme de sénateur
Hier, il ne fallait pas rater le début: un coup franc génialement dosé de Dhorasoo trouvait Pauleta pour son 101 e but en France au bout d'une minute et trente secondes de jeu, pour le but le plus rapide du PSG cette année. Il faudrait arrêter de compter au delà de 100 et ramener la performance de Pauleta au niveau de la L 1 2005-2006 voilà déjà son quatrième but. Et si le Portugais atteignait cette saison son meilleur total ?
Le reste ? Un long pensum. La faute à un match haché, aux Niçois également dont le monopole du ballon ne servait à rien sinon à souligner leur impuissance. Letizi n'était pas plus chahuté que lors d'un décrassage, et seul le virevoltant Koné causait des soucis aux Parisiens.
Après une frappe en angle fermé de Landrin (16e), seul le festival Kalou réveillait l'assistance. Sa lourde frappe du gauche (33e) finissait en corner après le travail de Grégorini. Puis, dans la minute du temps additionnel de la première mi-temps, l'Ivoirien, intelligemment décalé par Pauleta, tapait la barre transversale du droit cette fois-ci. La pause ne changeait rien à cet ensemble mou. Domination territoriale inefficace pour les Aiglons, rythme de sénateur pour Paris.
A trop reculer, Paris se mettait tout seul en difficulté. Un coup franc de Vahirua trouvait ainsi la tête du géant Sammy Traoré (72e). Cette égalisation ne témoignait d'aucun progrès dans le jeu de Nice. Elle disait simplement que ce PSG leader ne peut se contenter d'un but rapidement inscrit Autrement dit, qu'il n'est pas encore l'heure d'être suffisant. Le hold-up sonnait même avec ce ballon perdu par Yepes et la contre-attaque de Balmont qui servait impeccablement Bagayoko (90e).
Paris est encore trop fragile.
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