La fête inachevée.
 

Latérale Nissart

 

 

A la vue de l’ambiance d’avant match, on aurait pu penser que les joueurs allaient jouer à 12 voir plus…Les supporters niçois étaient bien au-dessus de leurs homologues nancéiens. La bataille des tribunes était gagnée bien avant le début du match.

De bonne augure, me direz-vous ! On pouvait le penser.

Mais la première mi-temps nous fit déchanter. Hormis un « démontage » en règle sur une accélération de Koné dans les premières minutes, les niçois furent à la peine. Les joueurs n’arrivaient pas à sortir le ballon de leur partie de terrain, comme s’ils étaient craintifs, frileux, crispés et surtout en manque d’inspiration. Ce n’est pas le but inscrit par Nancy qui permettra aux aiglons de retrouver leur esprit conquérant, bien au contraire.

Une mi-temps de perdue. Une mi-temps où les niçois n’ont pu constater que l’étendue des dégâts. Se sont-ils vus gagnants trop tôt ? Ont-ils pris les nancéiens de haut ?

Nous ne le saurons sûrement jamais. Quoiqu’il en soit les supporters du gym étaient bien pessimistes après ces 45 premières minutes.

Dès la reprise, Baky Koné tenta, de nouveau, de mettre du rythme dans la partie, ce qui permit à Vahirua, invisible depuis le début de la rencontre, de remettre les rouges et noirs sur les bons rails. Cette seconde période fut niçoise mais n’avions-nous pas gâché notre match durant la première mi-temps.

Comment pouvions-nous croire que 35 minutes de jeu suffiraient à ramener la Coupe à Nice ?

Comment pouvons-nous justifier cette débâcle collective par un manque d’expérience alors qu’il y avait sur le terrain des joueurs comme Echouafni, Rool, Pancho, Traoré… ? Surtout sachant que l’expérience de Nancy dans ce genre de match est quasi nulle. Pourtant, Nancy a joué avec cette expérience (qui nous a fait tant défaut), cassant le jeu, étant opportuniste et cela toujours au bon moment…

Encore une fois le gym, comme en 78, n’a pas réussi à rentrer dans le match et à imposer son statut de « favori ». Mais comme dirait Gérard Houiller, à juste titre, il y a dans la vie d’autres événements beaucoup plus dramatiques qu’une finale ( ou un quart de finale) perdue. Cela ne reste que du foot !

Mais admettons, tout de même, que cette finale était à notre portée et rien que pour cela, c’est bien dommage.

Issa Nissa