L'Equipe
L'OGCN a remporté sa
première victoire à domicile, face à des Manceaux qui jouaient une place de
leader provisoire.
Nice n'avait jamais gagné à domicile (deux nuls et deux défaites) et Le Mans
n’avait jamais perdu à l’extérieur (une victoire et un nul). Les deux séries se
sont conjointement arrêtées hier soir au stade du Ray, où le Gym a remporté une
courte mais logique victoire. Le Mans, de son côté, a confirmé son très
encourageant début de championnat, mais n’a pas réussi son pari de prendre
provisoirement la tête du classement. Malgré leur intelligence tactique, les
hommes de Hantz n’ont pas pu faire tout ce qu’ils voulaient face à des Niçois
auteurs d’une très bonne entame, sans doute l’une de leurs meilleures mi-temps
de la saison. Avec beaucoup de bonnes intentions, un enthousiasme de tous les
instants, une belle qualité technique et un jeu collectif au point.
Sans se créer des tonnes d’occasions, les Aiglons faisaient planer un danger
constant sur le but de Pelé. Les coups francs de Balmont, en particulier,
mettaient le feu (16e et 29e). Mais c’est sur un coup du sort que Nice ouvrait
le score. Sur une frappe de Varrault détournée devant sa ligne par Bonnart, le
capitaine du Mans restait à terre. Mais ses coéquipiers continuaient à jouer et
se faisaient contrer par Fanni, dont le long ballon trouvait le duo
Koné-Bagayoko qui traînait derrière les défenseurs. La balle était remise en jeu
par l’infortuné Bonnart. Le Malien donnait l’avantage à Nice (21e), Koné offrant
un caviar à son coéquipier.
L’avantage était mérité, même si les Manceaux faisaient bonne figure grâce à
leur calme et à leur lucidité. Les Niçois étaient tout près de doubler la mise
lorsque Bagayoko, en position favorable suite à une accélération de Koné,
glissait au moment d’assurer sa frappe (45e). Pour donner un peu plus de
percussion à son équipe, qui n’avait jusque-là répliqué que par une frappe
détournée de Ekhosuehi (36e) et un coup franc de Frédéric Thomas (41e), Frédéric
Hantz décidait de lancer dans la bataille son buteur brésilien De Melo, qu’il
avait gardé en réserve et qui presque aussitôt donnait un aperçu de son jeu de
tête en inquiétant Grégorini (48e). C’était la première véritable occasion d’une
équipe mancelle qui réussissait alors plus fréquemment à faire jeu égal avec
Nice. Si on notait une superbe ouverture de Rool vers Koné, un peu juste pour
gagner son duel avec Yohan Pelé (65e), le Gym songeait sans doute inconsciemment
à protéger son petit avantage et se montrait désormais plus comptable de ses
efforts, ne se lançant qu’à coup sûr vers le but duMans. Et certains choix
n’étaient plus aussi judicieux qu’avant la pause. Résultat : les occasions de
but se faisaient de plus en plus rares. L’avant-dernière était l’oeuvre de Lucau,
qui échouait sur un Grégorini vigilant (85e). La dernière était pour Bigné en
conclusion d’un long raid,mais elle butait sur un Pelé aussi inspiré que son
vis-à-vis (90e + 1). Nice était soulagé, et Le Mans devait se contenter d’une
troisième place au classement (doublé par le PSG, vainqueur de Lille 2-1), lui
qui pouvait se rêver leader.
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