A J-1 de la finale
 

Latérale Nissart

 


Nous voilà, enfin, arrivés à cette finale tant attendue.

Une finale où beaucoup de bookmakers nous donnent gagnants. Et c’est là que réside notre principal, et peut être unique, risque de défaite. Penser avoir déjà gagné sans avoir encore joué le match.

Un sentiment partagé par Jean Noël Huck dans Nice-Matin de ce jour : « On va dire que c’est du 51 / 49% pour Nice. J’espère que les joueurs n’auront pas joué la finale trop tôt dans la tête».

Rappelons-nous qu’en 78, les niçois étaient les favoris de la finale de la Coupe de France, et on sait ce que cela a donné…Une défaite face à des nancéens qui en voulaient plus, qui avaient plus de mordant. Cette défait fût une telle mauvaise surprise que cela fit dire à Michel Oreggia : « La désillusion est totale : après avoir frôlé le titre de champion, puis la Coupe, les aiglons ont vu leurs ailes coupées»*.

En 1997, ce fut l’inverse : on ne donnait pas cher des niçois, empêtrés dans le fin fond du classement (les niçois étaient relégués en D2 avant même cette finale), en cours de rachat par M. Mandaric… et nous avons gagné. A la surprise de tout le monde.

Tous ces derniers exemples montrent bien qu’une finale ne sera jamais gagnée que lors du coup de sifflet final. Alors ne nous voyons pas trop beaux, jouons avec sérieux et le tour sera joué.

Issa Nissa.

 

*extrait de "100 ans de passion par Michel Oreggia, paru aux Editions Gilletta-Nice Matin"