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Encore raté
L'Equipe
La situation ne s’est pas
améliorée pour Strasbourg, encore incapable de s’imposer au soir de sa quinzième
tentative. À lami-temps, au vu d’une moitié de match d’une grande médiocrité, il
n’y avait pas lieu de s’en étonner. Il est d’ailleurs à peine nécessaire
d’évoquer cette période-là, si ce n’est pour en relever la quantité de pertes de
balles de chaque côté et le fait que Nice a peut-être laissé passer sa chance
dans ces instants. Il y eut une belle occasion pour les hommes d’Antonetti sur
un mouvement amorcé par Roudet et prolongé par Bagayoko, mais Baky Koné manqua
sa reprise au deuxième poteau (38e). Pas sûr non plus que Nice, et cela se
vérifia une fois au moins en deuxième période, ait été avantagé par les arbitres
de touche, lestes à lever le drapeau sur des percées de Bagayoko et Koné. Pour
le Racing, la partie commença en fait après soixante-dix minutes d’une apathie
assez incompréhensible étant donné l’état des choses. Et lorsque, enfin, les
Alsaciens mirent le feu dans la défense niçoise, ils firent preuve de leur
maladresse coutumière. Ce n’est pas tant que le niveau de jeu s’éleva
outrageusement mais, au moins, la hargne gagna les rangs strasbourgeois, à
l’image de Pontus Farnerud, d’abord désolant avant de donner à voir de son
talent.
Sur son côté, Arrache montra l’exemple, bataillant sans répit et pas heureux,
pour finir, de voir Grégorini réussir un arrêt remarquable sur une balle croisée
qui partait vers le petit filet (89e). Avant cela, Pagis avait loupé une
occasion énorme sur un centre de Johansen (70e), Arrache, déjà, avait manqué le
cadre (72e) et la reprise de Pontus Farnerud avait été contrée par Tchato (86e).
Comme souvent, le Racing aurait alors mérité un petit but et trois points qui
seraient devenus grands à ses yeux. Comme d’habitude, il n’a pas su forcer le
destin.
Avant de se rendre à Rome, jeudi en Coupe de l’UEFA, puis à Nantes, dimanche, le
constat reste alarmant. Strasbourg demeure dernier tout en accumulant des
records dont il se passerait bien. Cinq buts en quinze matches, c’est du
jamais-vu. Pour la première fois de sa longue histoire en L 1, il vient aussi de
traverser quinze journées sans gagner, faisant pire que l’équipe de la saison
1951-1952 (quatorze matches). Il va bien falloir tout l’optimisme et le
recrutement d’Alain Afflelou pour remonter une pente de plus en plus ardue.
Inquiétant ou non ?
Latérale Nissart
Un point face au dernier, est ce un bon point?
Oui, si on ne regarde que la seconde période. On pourrait même dire qu'il s'agit d'un point heureux.
Non, si on tient compte de toutes les actions ratées par Baky Koné.
Le gym se dirige petit à petit vers un saison identique à la précédente. C'est-à-dire crispante!
Etonnant!
Vous allez nous dire que l'on ne nous a pas promis l'Europe dès cette saison... mais on ne nous a pas promis non plus la L2!
On nous avait simplement garanti plus de jeu...Là, en revanche, c'est une certitude, l'objectif est raté...
A moins que le gym ne se réveille, et notamment, face à Lyon.
Ce pourrait être le déclic tant attendu.