Nice cherche la
résurrection
Extrait Associated Press
L'OGC
Nice qui a mis un terme à une série de huit victoires consécutives de Rennes la
semaine dernière en championnat, entend profiter de la finale de la Coupe de la
Ligue face au promu nancéien samedi au Stade de France, pour confirmer que le
club est sur la voie de la résurrection.
Le club phare des années 50 -quatre titres en 1951 et 1959- peut ainsi obtenir
son premier trophée depuis 1997 et son quatrième sacre en Coupe de France.
Depuis cette Coupe glanée en 1997, l'OGC Nice a végété cinq saisons en L2, connu
trois propriétaires, près d'une dizaine de présidents et autant d'entraîneurs.
Le club a vécu au rythme des incertitudes financières et des menaces de
rétrogradations administratives jusqu'à l'arrivée du Maurice Cohen et d'un pool
d'actionnaires niçois à la tête du club, à l'aube de la saison 2002/2003 alors
que la formation venait de conquérir sa place en L1.
Cette nouvelle direction a mené depuis une politique d'assainissement financier
drastique et de restructuration totale du club.
Pour Maurice Cohen, cette place en finale est donc ressentie comme "une
récompense pour l'ensemble des personnes ayant contribué à sauver l'OGC Nice et
à en faire un grand club. On est heureux pour le public et la ville. Il ne faut
jamais oublier d'où l'on vient. Il a été difficile de redresser la barre, mais
aujourd'hui on vit des moments exceptionnels. Se retrouver devant 80.000
spectateurs, c'est un grand moment. Maintenant, j'ai envie qu'on gagne pour voir
les Niçois heureux".
Ils seront plus de 25.000 supporters rouge et noir samedi au Stade de France.
D'autres se retrouveront à Nice devant un écran géant de 24 mètres carrés sur le
parvis du Forum Massena au Centre Ville pour assister à la rencontre de leur
équipe fétiche.
Sur le terrain, après trois saisons passées à assurer le maintien sous la
direction technique de Gernot Rohr, l'échéance 2005/2006 est perçue comme
l'exercice du renouveau avec l'entraîneur corse Frédéric Antonetti. Si l'équipe
n'a rien perdu de ses vertus de combattante (en témoigne contre Rennes le but de
la victoire inscrit dans le temps additionnel de la seconde période par le
défenseur central Jacques Abardonado), l'OGC Nice actuellement 10e en Ligue-1,
propose depuis le début de saison un jeu rapide, technique, en mouvement, dont
les dépositaires sont David Bellion, Bakari Koné et le meneur de jeu tahitien
Marama Vahirua.
"Nous enchaînons de bons matches en ce moment, l'équipe est bien, prête. On sait
que Nancy fonctionne au mental, l'équipe lorraine sera présente, combative. La
finale se jouera à pas grand chose. L'équipe qui aura le plus peur de ce
rendez-vous perdra. Il faudra être présent sur tous les ballons", indique
Vahirua.