La revue de presse
L'Equipe .fr
Pour leur première
confrontation dans cette compétition, Azuréens et Girondins ont livré une
première période débridée et équilibrée. Quelques secondes avant de rentrer aux
vestiaires, Nice a pris l'avantage sur un penalty justifié, transformé par la
recrue venue de West Ham David Bellion. L'arbitre M. Sars a sanctionné le
défenseur bordelais Henrique, coupable d'avoir ceinturé l'attaquant niçois
Mamadou Bagayoko. Ce but a été le premier encaissé par Ramé cette année. Non
satisfait de la tournure des événements, l'entraîneur girondin Ricardo n'a pas
hésité à lancer Darcheville et Smicer aux avant-postes pour épauler Laslandes.
Le jeu aquitain est devenu alors plus tranchant. Alonso a vite porté l'alerte
(48e) avant l'égalisation lumineuse signée du Tchèque Vladimir Smicer, servi par
Laslandes et auteur d'un joli tour de passe-passe dans la surface (53e).
Secoués par cette égalisation, les Niçois ont mis de longues minutes à refaire
surface. A dix minutes de la fin et alors que les Niçois se faisaient de plus en
plus pressants, Ulrich Ramé a été sauvé par son poteau sur une magnifique «Madjer»
d'Echouafni (81e). Acculé, Bordeaux a malgré tout failli faire la différence par
Smicer, sur un contre lancé d'Alonso (88e). Si la première période de la
prolongation n'a rien donné, la seconde a permis à Nice de l'emporter grâce à
une frappe en demi-volée de Florent Balmont déviée dans son but par le défenseur
Henrique (110e).
AFP
Nice, peu en évidence en Championnat, s'est qualifié pour la première fois de son histoire pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue de football en battant (2-1) Bordeaux, pourtant favori, mardi au stade du Ray à l'issue des prolongations.
"Nous voulions montrer notre existence et nos valeurs", a insisté le milieu de terrain Florent Balmont. L'auteur du but de la qualification, une demi-volée surpuissante (110), s'est déclaré "heureux sans euphorie" de sortir de l'anonymat d'un parcours moyen en Ligue 1...
"Une demi-finale, c'est toujours bien. Mais il faudra la gagner", fixe d'ailleurs l'entraîneur azuréen qui espère que le tirage au sort désignera le Ray pour théâtre de la prochaine étape...
"Nice a mérité son billet pour les demis. C'est le scénario que l'on souhaitait éviter: un match dur et une prolongation", a conclu de son côté le manageur brésilien Ricardo.
Reuters
Après avoir sorti mardi
les Girondins de Bordeaux en quarts de finale de la Coupe de la Ligue au prix
d'une prestation courageuse, les Niçois rêvent désormais tout haut de la finale.
Eliminés par Brest en Coupe de France et situés dans le "ventre mou" du
championnat, les Aiglons niçois espéraient beaucoup de cette Coupe de la Ligue
pour se relancer et embellir leur fin de saison.
Mission accomplie. Leur victoire 2-1 après prolongations sur le dauphin de Lyon
en championnat leur ouvre les portes de l'Europe. Ils ne sont plus qu'à 90
minutes du Stade de France.
Les Niçois ont du même coup soigné leur moral avant de recevoir samedi le Paris
Saint-Germain pour le compte de la 23e journée de Ligue 1.
Les Aiglons sont restés longtemps sur la pelouse de leur Stade pour communier
avec leur public, enchaînant avec des scènes de joie dans les vestiaires.
On n'avait pas vu ces images
depuis un certain temps au stade du Ray. Les joueurs de Frédéric Antonetti, qui
risquaient de terminer d'une manière assez terne leur saison, se sont relancés
en atteignant pour la première fois le dernier carré de cette Coupe de la Ligue.
"On a mérité de se qualifier", a souligné le président du club, Maurice Cohen.
"Les joueurs ce sont battus comme des lions. On ne fait pas une saison facile.
Cette qualification embellit la fin de saison."
Frédéric Antonetti était, lui aussi, aux anges: "J'ai vu une ambiance
extraordinaire, j'en redemande", s'est réjoui l'entraîneur. "Ce match récompense
le travail de tout un groupe et de l'ensemble du club."
La victoire et la qualification mettent en tout cas en lumière le travail et les
qualités d'un groupe qui avait parfois du mal a traduire ses prestations en
résultats.
"On avait à coeur de gagner et de montrer ce que nous valons", a déclaré le
milieu de terrain Yohan Bigné.
"Le but a la 110e minute est venu comme un soulagement", a souligné pour sa part
Olivier Echouafni, le métronome du milieu de terrain.
"Face au second du championnat, on a montré beaucoup de volonté et d'abnégation.
C'est une belle récompense"
Sport.fr
L'OGC Nice a tout donné
pour se débarrasser de Bordeaux en quart de finale de la Coupe de la Ligue,
mardi soir au Stade du Ray (2-1). Grâce à un but signé Balmont au bout des
prolongations, les Azuréens se sont vus récompenser de la vaillance dont ils ont
fait preuve durant le match. Avec ce succès, les Aiglons accèdent pour la
première fois aux demi-finales de la compétition. Nice pourrait y rencontrer Le
Mans, le club sarthois ayant obtenu son billet sur la pelouse de Guingamp, après
la séance de tirs au but (1-1, 3-2).
David Bellion n'a pas manqué ses débuts avec ses nouvelles couleurs."C'est le
mental qui a fait la différence. On a souffert mais on a affiché beaucoup de
volonté pour remporter ce match." Tout sourire à l'issue de la rencontre (au
micro de France 3), Olivier Echouafni résume parfaitement le combat que se sont
livrés Niçois et Bordelais, ce mardi soir sur la pelouse du Ray en quart de
finale de la Coupe de la Ligue.
Sud Ouest
Soutenues par un public en transe, les troupes d'Antonetti se ruent alors à l'assaut de la cage adverse. Les situations périlleuses se multiplient. Toujours en vain. Et sur un contre, Alonso fixe la défense centrale et décale Smicer à gauche. Il dribble et tire. A côté. Soulagement d'un côté, déception de l'autre. Place à la prolongation. Lavie est rentré pour apporter une meilleure assise dans l'entrejeu et Smicer, un peu trop audacieux aux côtés de Mavuba, s'est décalé sur le flanc gauche. Premier regret, le football champagne de la deuxième mi-temps a laissé place à la rigueur et la prudence. Niçois et Bordelais restent bien campés sur leur position. Les prises de risque sont réduites à la portion congrue. On ne joue que les coups sûrs.
Nice se montre néanmoins un peu plus entreprenant. Sur un centre de la gauche
signé Roudet, Jurietti et Planus se trouent. Le ballon revient sur Balmont dont
la frappe est détournée dans ses propres filets par Henrique (110e). Les
Girondins perdent leurs nerfs et la partie s'envenime inutilement. Ramé et ses
partenaires jettent leurs dernières forces dans la bataille. Mais il est trop
tard. Pour se qualifier il fallait agir et non se contenter de réagir.