Exclusion Balmont: "un cas difficile", admet M. Riolacci
Extrait AFP
Le président de la
commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), Jacques
Riolacci, a évoqué mardi "un cas difficile" au sujet du milieu de terrain de
Nice Florent Balmont, exclu à tort lors du match contre Sochaux (1-2), samedi
lors de la 3e journée de Ligue 1.
"C'est un cas difficile. On n'a encore jamais effacé un carton rouge, a expliqué
à l'AFP M. Riolacci, rappelant que, selon le règlement, un carton rouge doit
automatiquement être sanctionné d'un match de suspension.
Le cas du milieu de terrain niçois, sanctionné samedi par M. Lhermite pour une
main inexistante sur sa ligne - il a en fait repoussé le ballon de la cuisse -
sera étudié jeudi en fin d'après-midi par la commission de discipline de la LFP.
"Il est très difficile de se prononcer. Je n'ai pas encore toutes les données du
dossier et je ne suis pas seul à la commission", a avancé, prudent, Jacques
Riolacci. "Nous sommes douze et il y aura sans doute des avis différents",
a-t-il ajouté.
A l'issue du match Nice-Sochaux, finalement perdu 2-1 par le club azuréen alors
qu'il menait 1-0 au moment de l'incident, les dirigeants niçois ont sollicité la
clémence de la commission de discipline.
"A cas exceptionnel, mesure exceptionnelle"
"J'espère qu'une partie de l'injustice sera réparée avec l'annulation du carton
rouge. L'arbitre a reconnu son erreur, c'est une bonne chose", a proclamé
l'entraîneur des Aiglons, Frédéric Antonetti.
"Ce n'est pas la première fois qu'un arbitre reconnaît son erreur", a toutefois
souligné auprès de l'AFP Jacques Riolacci, rappelant que l'annulation en août
dernier d'un carton jaune reçu par le milieu Cyril Rool, alors à Bordeaux (L1)
et transféré cet été à... Nice, "avait fait du bruit".
A l'époque, évoquant un "cas de conscience", la commission de discipline avait
estimé que la vidéo, "qui avait servi par le passé à sanctionner des faits ayant
échappé à l'arbitre, pouvait également permettre d'innocenter un joueur".
"Il ne s'agit nullement de remettre en cause ni l'arbitrage, ni les lois du jeu
ou d'ouvrir la porte à tous les abus en matière de contestation des
avertissements, mais de faire prévaloir par dessus tout la justice sportive et
l'équité. A cas exceptionnel, mesure exceptionnelle", avait-t-elle argumenté.
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