La revue de Presse de Nice-Sochaux

 


 

 

Une fois n'est pas coutume mais suite à ce match fou, pour ne pas dire lamentable, Latérale Nissart vous présente le match vu par les différents médias.

 

Pour commencer, honneur aux visiteurs...

 

L'incroyable scénario ! par l'Est Républicain



Mené et évoluant à dix contre onze, Sochaux était mal embarqué. Mais en une minute, Ilan a fait basculer le match dans le camp doubien. Ouf !

NICE. Sochaux bat Nice 2-1. Quel scénario ! Des buts, des expulsions, une suspension de match, un penalty à retirer, un autre accordé puis annulé... Les émotions étaient au rendez-vous, hier soir. Accompagné pour Sochaux, de la joie de la victoire.

Sochaux était prévenu, Nice a du coeur et de la hargne. Mais il y était préparé et montrait d'entrée un engagement de tous les instants. Tous les moyens étaient bons pour se faire respecter, même illégaux puisque l'arbitre ne cessait d'intervenir en début de partie à l'encontre des Doubiens (7 coup-francs pour Nice et Miranda averti après 7'). Un vrai combat !

Lorsqu'ils parvenaient à sortir de leur camp, c'était pour rappeler à Nice combien leur force de frappe était variée. C'était d'abord un magnifique coup-franc de Menez qui finissait sur l'angle du but de Gregorini (9e). Puis un mouvement initié par Isabey et relayé par Menez se concluait par une frappe d'Ilan à ras-de-terre que le portier niçois ne faisait que repousser (11e).

Malgré ces éclairs, la pression azuréenne demeurait très forte. Mais la base sochalienne tenait avec Diawara comme pilier. Mieux, Sochaux continuait à se procurer des occasions, à l'inverse de son adversaire. Cette fois, c'était Brunel qui reprenait une ouverture d'Isabey. Sa reprise instantanée et puissante trouvait toutefois encore Grégorini (27e).

Mais comme lors des précédentes rencontres de Sochaux, la réussite allait choisir son camp. Plus exactement choisir... l'autre camp. Juste avant pause, Richert ne maîtrisait pas un coup-franc de Vahirua et la balle arrivait sur Traoré qui, du bout du pied, marquait un but finalement heureux (44e). Quel sale coup !

Le match arrêté

Le deuxième coup dur arrivait avant l'heure de jeu. Miranda commettait une nouvelle faute qui lui valait un deuxième avertissement. Premier match, première expulsion ! A dix contre onze, tout se compliquait encore plus. Le stade du Ray se réveillait, l'ambiance montait de deux tons et l'OGC Nice retrouvait de l'allant. Un centre de Bagayoko se perdait avant que Balmont n'envoie un tir juste à côté du but de Richert (62e). Ensuite, c'était au tour de Tchato (67e) et Koné (68e) d'entrer balle au pied dans la surface doubienne. En vain...

Puis tout s'emballait. Sur un centre sochalien repris de la tête par Afolabi, Balmont empêchait la balle d'entrer entièrement avec son genou, ce que l'arbitre prenait pour une main (71e). Expulsion et penalty... qu'Ilan manquait ! Mais deux Niçois étaient entrés dans la surface trop tôt. A retirer ! Il pleuvait alors toutes sortes d'objets sur la pelouse et M. Lhermite interrompait la partie (75e).

Les joueurs laissaient leur place aux CRS pour dix minutes. Ilan reprenait ensuite sa position, seul dans la surface face au ballon et Gregorini. Et transformait cette fois la sanction, marquant le premier but sochalien de la saison. Soulagement.

Mais ce n'était pas fini. Loin de là. Dans la minute suivante, Ilan exploitait un bon service d'Isabey en surprenant la défense du Gym. Avant de gagner ce nouveau duel avec Gregorini (76e).

Tous les ingrédients d'une bonne salade niçoise n'étaient pas encore réunis. Moins de dix minutes plus tard, M. Lhermite sifflait un pénalty pour Nice pour une faute que son assistant, mieux placé, n'avait pas vue. L'arbitre se déjugeait donc et redonnait la balle aux Sochaliens... Ajoutez à cela une sévère expulsion d'Afolabi et vous comprendrez qu'on ne s'est pas ennuyé, hier soir au stade du Ray. D'autant que Nice pressait plus que jamais pour égaliser. Mais Sochaux tenait bon les trois points qu'il avait alors dans mains.

 

Le match vu de Nice

 

Balmont: " C'était mon genou" par Nice - Matin

Extrait...

72e minute hier soir. Ce qu'on appelle le tournant d'un match. Ou plutôt un virage à 360 degrés !
Sur un corner de Brunel, Diawara dévie de la tête. Grégorini est battu, Balmont, sur la ligne (mais peut-être était-il derrière), semble renvoyer le ballon de la main gauche. Le juge de touche signale aussitôt ce qu'il croit être faute à M. Lhermite...

Balmont fulmine. L'arbitre voit rouge et l'expulse ! C'est la cohue. Les Niçois sont fous de rage. Le stade explose. Mais M. Lhermite invite bel et bien Ilan à exécuter la sentence. Le Brésilien frappe sur la droite mais comme un fait exprès, Grégorini est à la parade !!!

Le Ray exulte mais tout aussi vite, sombre dans la révolte, dès lors que l'arbitre central, on ne sait trop pour quelle raison (ndlr : Tchato est en fait entré dans la surface de réparation au moment de la frappe), donne le penalty à retirer...

Ilan devra attendre un peu, car les projectiles pleuvent sur la pelouse. C'est la débandade la plus absolue. Dans ce maelstrôm, M. Lhermite décide d'arrêter momentanément la partie, renvoyant les joueurs au vestiaire.

Dix minutes d'arrêt

Dans le couloir qui mène à la pelouse où nous descendons aussitôt, on croise des Aiglons rageurs.

Dépités. Atterrés.

Des coups de pied volent dans les portes ! « Restez calmes les gars », crie Maurice Cohen.

Prostré contre un mur, Florent Balmont nous livre son sentiment à chaud, tandis que ses coéquipiers fulminent en regagnant leur vestiaire.

« C'est le genou ! C'est mon genou qui renvoie le ballon et pas la main », assène un Balmont meurtri. « Tout le monde le voit, je ne comprends pas comment l'arbitre de touche peut voir ce qui se passe. Moi je tape du genou ! Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ? ».

Dans le local des arbitres, la porte demeure close. Le président niçois vient alors aux nouvelles. Combien de temps va-t-on rejouer, demande-t-il au délégué ? Pas de réponse pour l'instant... Du coup, Maurice Cohen s'en retourne vers le terrain et la tribune sud pour parlementer avec la BSN. Nissa la Bella est entonné sur l'air des lampions.

Le match ne va plus tarder à reprendre. Les Sochaliens ressortent alors dans le couloir, tandis que les arbitres montrent enfin le bout de leurs sifflets. « C'est bon, on peut y aller, il reste vingt minutes à jouer », clame le délégué au président azuréen. Les crampons des Aiglons se font entendre. Traoré et les siens s'en reviennent, pour repartir au combat. Mais les visages sont fermés. A double tour.

Ilan le bourreau

« Allez les gars, on reste calme et on joue !», professe Maurice Cohen, y allant de quelques tapes dans le dos. Fred Antonetti sortira le dernier, interloqué par cette "trahison" pure et simple qui est en train de frapper son équipe.

Hélas, l'entraîneur azuréen n'est pas au bout de ses peines...

Car dès le retour au jeu, Ilan frappe cette fois côté opposé et prend Damien Grégorini à contre-pied. C'est l'hallali, d'autant que sur le contre qui suit, Ilan va assommer l'OGC Nice pour le compte.
Les vingt minutes restant à jouer n'y changeront rien. Pas même lorsque M. Lhermite se dédie de nouveau. Désignant le point de penalty pour Nice, lorsque Roudet et Tchato se télescopent involontairement, il se rétracte encore sur l'injonction expresse de son juge de ligne !!!

Cette fois, c'en est trop pour le Gym. La Bérézina. L'épilogue désolant d'une soirée qui avait pourtant bien commencé.

Une soirée noire.

Tout cela par la faute de quelques hommes parés de jaune..
 

La match vu par la presse sportive

 

Sochaux dans la confusion par l'Equipe

Extrait...

Sochaux n'avait plus gagné au Stade du Ray depuis plus de quinze ans. Sochaux n'avait pas gagné tout court depuis le début de ce championnat. C'est chose faite.

Mais ce qu'on retiendra, c'est d'abord la confusion totale autour de ce match . Le stade du Ray a littéralement explosé après plusieurs décisions litigieuses de M. Lhermite, l'arbitre de la rencontre. Cyril Rool ne décolère pas: « Des incidents, c'est un bien grand mot. Il arrête le match, on ne sait pas pourquoi. Si il fallait arrêter les matches dès qu'il y a une balle de tennis sur le terrain, on n'aurait pas fini... Après la rencontre, l'arbitre, Patrick Lhermite, reconnaissait son erreur sur le penalty sochalien « Sur l'action, je suis persuadé que M. Balmont touche le ballon de la main. Je vais au bout de ma démarche en l'expulsant. Mais devant les images, je dois reconnaître l'erreur d'arbitrage. Je suis profondément désolé pour les Niçois. » ...

Un quart d'heure d'interruption: l'arbitrage de M. Lhermite a mis le feu au stade du Ray, hier soir. Il faut dire que l'homme en noir n'a pas toujours été inspiré. Deux cartons rouges pour les Sochaliens, dont un très sévère sur Afolabi (87e). Mais surtout, un carton rouge pour Balmont (70'), pour une main qui n'y était pas, et un penalty imaginaire pour Sochaux. Grégorini l'a d'abord arrêté. Mais M. Lhermite l'a donné à retirer sur les conseils de son juge de touche (plusieurs Niçois étant entrés dans la surface prématurément).

Une décision qui a provoqué la colère des supporters niçois, surtout ceux de la Brigade Sud, dont la réaction a été stupide: jets de projectiles dans la surface. Impossible pour Ilan de s'exécuter une seconde fois. M. Lhermite prit alors la décision d'arrêter la rencontre. Dans une ambiance surchauffée et sous les huées de la foule, les vingt-deux joueurs sont rentrés au vestiaire pendant un quart d'heure avant que le jeu ne reprenne dans la confusion la plus totale, Ilan transformant sa deuxième tentative (70e).

L'OGC Nice peut craindre une forte amende.

Ultime décision litigieuse qui a fini de discréditer l'arbitre aux yeux du public: M. Lhermite a accordé un penalty à Roudet en fin de match... avant de se raviser sur les conseils d'un de ses assistants. L'arbitre est sorti sous escorte policière.

 

La match vu par la presse Nationale

Nice-Sochaux par le Journal Du Dimanche

«Il s'est passé des choses que je n'avais jamais vu dans le football. Personne n'a rien compris. Même les adversaires se demandaient ce qu'il sifflait...» Hommage de Varrault le Niçois à l'arbitre dont nombre de décisions ont fait de ce match le plus polémique de la saison. Bon, des exemples. Penalty sifflé pour Sochaux: sans raison; même penalty donné à retirer à Ilan (qui avait manqué le premier), pour entrée de Tchato dans la surface: justifié. Penalty sifflé pour Roudet le plongeur (83`): son arbitre assistant le déjuge avec à propos. Expulsion d'Afolabi: du n'importe quoi. Bref, victoire fondatrice de Sochaliens opportunistes sur des Niçois au bord de la crise de nerfs. Sensibles, ces footballeurs.

 

La match vu par le net

 

Un scénario incroyable par Football 365

Trois expulsions, une interruption de jeu de dix minutes, un renversement de situation incroyable, des décisions arbitrales surprenantes et un match qui n’en finit plus : voilà le scénario de la première victoire de la saison pour Sochaux.

 

Sochaux malgré tout par Voila.fr

Pour son premier match à l'extérieur de la saison, Sochaux est allé s'imposer à Nice 2-1, au terme d'un match décevant dans le jeu mais riche en émotions.

En première période, le jeu était haché. Nice dominait mais Sochaux se procurait les meilleures occasions. Jusqu'à ce but de Traoré à la 44e minute, qui permettait aux Aiglons de rentrer aux vestiaires avec un petit avantage.

C'est en seconde période que le match allait basculer. Sochaux égalisait sur penalty par Ilan à la suite d'une main inexistante de Balmont sur sa ligne. L'expulsion était sévère, trop au goût du public, qui jetait tout ce qu'il trouvait sur la pelouse, jusqu'à l'interruption du match. Au retour des vestiaires, les hommes de Dominique Bijotat allaient prendre l'avantage en une minute, les deux fois par Ilan.

La fin de la rencontre allait se résumer à une succession de fautes et de contestations. Nice se lançait à l'abordage du but sochalien, mais se montrait trop brouillon. Samedi, le public niçois aura vécu une défaite, trois buts... et autant d'expulsions. Désolant.

 

 

Le match vu par Planète Sochaux

Extrait...

Hormis l’expulsion logique d’un Miranda décidément bien nerveux pour son premier match sous ses nouvelles couleurs, rien de notable n’était à signaler jusqu’à la 70ème minute. Un corner de Brunel était repris de la tête par N’Daw mais sauvé sur sa ligne par Balmont. M.Lhermite, l’arbitre, voyait une main là où il avait un genou et désignait le point de pénalty en expulsant parallèlement le Niçois. La colère montait des gradins. Elle était à son paroxysme lorsque l’arbitre donnait la sanction à retirer après l’échec d’Ilan face à Gregorini, coupable d’avoir quitté sa ligne bien avant le départ du ballon comme le lui avait signalé son arbitre assistant (et un défenseur local d’entrer également prématurément dans la surface de réparation). Dès lors, M.Lhermite suspendait la rencontre, le temps de calmer les esprits et parce que l’intégrité physique des protagonistes n’était plus assurée selon lui.
Chargé de retirer la sentence, Ilan ne tremblait pas pour prendre Gregorini à contre pied et égaliser (78ème). A peine le temps de réengager qu’un nouveau coup de théâtre survenait. Isabey lançait Ilan plein axe qui piquait sa balle et doublait la mise (79ème). Incroyable scénario !!! Et nous n’étions pas au bout de nos surprises puisque M.Lhermite désignait cette fois le point de pénalty sochalien lorsque Roudet s’écroulait après avoir croisé Diawara (90ème). Mais une fois encore, l’arbitre assistant (l’autre cette fois) jouait un rôle de premier ordre en signalant une simulation du joueur niçois. L’arbitre annulait ainsi ce pénalty dans la bronca qu’on peut imaginer. Sochaux tenait bon ses trois premiers points de la saison et ne les lâchait plus, non sans avoir perdu également Afolabi expulsé très sévèrement. Ouf… !!!

 

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