Abrutis on est, abrutis on restera!

 

Latérale Nissart

 

 

Alors que tous les supporters niçois s'indignent des propos de Marc Chevrier dans l'Equipe:

Extrait: " La finale de la Coupe de Ligue, le 22 avril, entre Nancy et Nice – qui compte avec Paris les supporters les plus violents de France – aura déjà permis de rôder un dispositif pointu, avec notamment un cordon resserré de stadiers délimitant les espaces supporters. Ils ne pourront pas sauter pardessus les grilles, explique Gilles Paineau. Dans les tribunes, des zones tampons, vides, permettront de replacer des spectateurs en cas d’incidents...Sur le terrain, le dispositif humain sera plus important pour éviter tout envahissement, la grande spécialité des Niçois. Enfin, on jouera les grilles de sécurité levées. "

Que doit-on penser des propos du chef de la sécurité niçois dans Actufoot de ce vendredi?

Extrait: "Effectivement, cette rencontre se jouera toutes grilles remontées. Cela émane d'une décision préfectorale. La Ligue et France 2 voulaient bien entendu que les grilles restent baissées pour d'évidentes raisons d'esthétique, mais cela n'aurait pas été jouer la carte de la sécurité que de procéder ainsi"

Quel confiance! Quel image donne-t-on des 23000 niçois qui feront le déplacement!

Ces propos sont aussi déplacés que ceux de Marc Chevrier.  Pour qui nous fait-on passer?

Extrait: "A Nice, nous jouons avec un grillage de douze mètres de haut derrière les buts ! Nos supporters sont habitués à ces grilles et je pense qu'il serait risqué de changer cette habitude pour des prétextes de retransmission télévisée. "

Quel manque de tact de la part du club niçois! Abrutis on est, abrutis on restera!

André Bloch enfonce le clou: "Il ne faut pas prendre le problème dans ce sens. Il faut savoir qu'habituellement, les supporters ultras ont toujours été placés dans la tribune moyenne, à distance respectable du terrain. Mais cette fois-ci, encore pour des raisons de culture, nos ultras seront en tribune basse aux abords de la pelouse. Il est donc d'autant plus nécessaire que les grilles soient levées."

Alors, que Maurice Cohen prenne la parole pour s'offusquer des quelques mots du journaliste du l'Equipe, soit! mais qu'il commence à balayer devant sa porte avant de critiquer les autres.

Le moins que l'on puisse dire à l'issue de cette journée de vendredi, c'est que l'on n'est pas prêt de redonner une image convenable des niçois.

C'est vrai qu'on regrettera  certains débordements en dehors des stades, mais de là à en faire une généralité, même dans les rangs niçois, c'est bien dommage!