Une bougie pour Pitau
Extrait L'est républicain
Douze mois exactement
après avoir rejoint le FC Sochaux, Romain Pitau sera de retour à Nice samedi.
Sans nostalgie mais avec de l'ambition.
MONTBÉLIARD. Deux défaites en deux matches, Romain Pitau a déjà vécu ça...
C'était il y a un an tout pile. Cependant, ce mauvais départ ne l'inquiétait pas
autant qu'aujourd'hui. Et pour cause, le milieu de terrain sochalien savait déjà
que son futur se trouvait ailleurs qu'en bord de Méditerranée.
Le corps à Nice, l'esprit presqu'à Sochaux, Romain Pitau n'avait disputé début
août 2004 que les deux premières rencontres de l'OGCN avant de voler vers
Sochaux. Comme il était convenu entre les dirigeants niçois et sochaliens.
« Le stade du Ray, ça
fait du bruit »
Une saison plus tard, Romain Pitau est de retour à Nice. Après deux défaites
avec Sochaux. Mais l'effet miroir s'arrête là. Cette fois, pas question de
changer de maillot. Après avoir passé trois ans à Créteil (1998-2001) puis trois
ans à Nice (2001-2004), Romain n'est pas arrivé au bout de son aventure avec
Sochaux. La preuve, hier à la fin de l'entraînement, c'est lui qui a payé les
pizzas du mercredi, une ancienne tradition qui renaît dans le vestiaire de Bonal.
« J'ai eu 28 ans lundi », explique le solide milieu de terrain sochalien.
A deux jours de retrouver le stade du Ray, Romain Pitau s'interroge sur la
situation sochalienne. « La préparation a été bonne, notre jeu est toujours là
mais il manque le résultat. Or c'est le plus important. On doit s'appuyer sur
notre première période face à Paris et continuer à travailler pour aller de
l'avant. »
Samedi à Nice, l'homme du Nord qui a appris son métier à Lens, où il a goûté du
bout des crampons à la D1 en 1997-98 (2 matches la saison du sacre lensois avec
Philippe Brunel), sait mieux que quiconque ce qui attend les Jaune et PhBleu. «
Le stade sera survolté. Il n'est pas grand mais ça fait du bruit ! », rappelle
Romain Pitau. « S'il y a pas mal de distractions dans le coin, le foot reste
tout de même très important. Comme à Marseille, il existe une réelle culture
football à Nice. »
« Ça a l'air solide »
Ses trois ans passés au Gym ont laissé des traces. Dans les coeur des supporters
niçois comme dans le sien. « Si ça a un peu bougé depuis mon départ, je connais
encore beaucoup de monde que j'aurais plaisir à retrouver. » Notamment Bruno
Valencony, l'ancien portier devenu entraîneur des gardiens, avec qui il
partageait la chambre les veilles de match.
Le bon début de saison niçois n'a pas laissé indifférent Romain Pitau. « Ça a
l'air solide. Ils font toujours preuve de solidarité et de combativité. A nous
de savoir les contrarier », lance l'homme aux deux montées, en L2 avec Créteil
(1999) puis en L1 avec Nice (2002). « Et puis, si à mon époque, Nice prenait
plus de points à domicile, ce n'est peut-être plus vrai aujourd'hui... » Aux
Sochaliens d'en apporter la démonstration samedi.
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