Nice, hôte accueillant

 

 Extrait L'Equipe

 

 

 

Malgré un bon début de saison, les Niçois attendent toujours un succès à domicile.

Même si, pour Frédéric Antonetti, il est encore trop tôt pour se livrer à un premier bilan – il ne le fera qu’« après dix journées, à un moment où ç’aura une vraie signification » –, le début de saison de l’OGC Nice reste porteur de jolies promesses. Septième du classement à cinq points du leader lyonnais mais à deux longueurs seulement de la deuxième place, le « Gym » étonne et séduit. « Si on avait deux points de plus, ce ne serait pas un scandale », poursuit d’ailleurs l’entraîneur corse, ravi de la mentalité qui anime son groupe et satisfait du contenu des matches disputés.

Très bons à l’extérieur, où ils ont réussi un carton plein (deux victoires en deux matches, à Toulouse, 0-2, et à Paris, 1-2), les Niçois ont été moins performants à domicile. Ils y ont pourtant livré de bons matches et seules des circonstances défavorables les ont empêchés de prendre les 2 points de plus que regrette Antonetti. Pénalisés face à Sochaux (1-2), avec le penalty et l’expulsion imaginaires de Balmont, les Niçois ont également raté le coche face à Troyes (1-1), en ouverture, et contre Nantes (1-1) lors de la dernière sortie au Ray, malgré une large domination. « Contre Troyes,on touche trois fois la barre et, face à Nantes, on tombe sur un super Landreau », déplore Balmont. « À domicile, on a plutôt fait de bonnes choses et proposé du jeu, ajoute Echouafni. Tout n’a pas été parfait mais on a quand même réussi trois fois àmener au score 1-0 de façon tout à fait logique. Malheureusement, trois fois aussi, on s’est fait remonter alors qu’on avait la situation bien en main et qu’on ne paraissait pas franchement en danger. »

Résultat : après un peu plus de un mois de compétition, Nice en est toujours à attendre un premier succès chez lui, et chacun avance sa part d’explications sur ce qui ressemble de plus en plus à une frustration. Elles tournent le plus souvent autour d’un gros manque de réalisme et d’efficacité devant le but adverse. Même si l’OGCN a marqué à chaque match depuis le coup d’envoi du Championnat, les sept buts inscrits ne sont presque rien en regard des opportunités qu’ont réussi à se procurer les Aiglons.

« Des occasions, au stade du Ray, on ne s’en est pas créé beaucoup, on s’en est créé énormément », explique Echouafni. « C’est vrai que ce n’est pas ce qui a manqué, confirme Bakari Koné. Mais on a parfois tellement envie de bien faire qu’on se crispe. » « Il y a ça, poursuit Frédéric Antonetti. Plusieurs fois, on n’a pas été capables d’inscrire le deuxième but qui nous aurait mis définitivement à l’abri. Mais il n’y a pas que ça. À 1-0, on aurait dû pouvoir garder certains résultats. Alors, s’il y a des progrès à faire au niveau du réalisme, il y en a aussi à effectuer dans la conservation du ballon. »

Faire un résultat à domicile, Nice en aura à nouveau l’occasion aujourd’hui avec la venue de Saint-Étienne au stade du Ray. C’est important par rapport au public niçois, à fond derrière son équipe. Ça l’est aussi au niveau de la confiance de l’ensemble. « C’est clair qu’il faut gagner le plus vite possible au Ray, suggère Florent Balmont, encore parti sur des bases élevées. Pour éviter de gamberger et se maintenir dans le premier tiers du classement, où on a vraiment envie de s’installer cette saison. » Une victoire sur les Verts permettrait aux Niçois de faire un peu mieux encore.

 

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