Des Brestois virevoltants ont plumé de bien tristes Aiglons
Extrait Ouest France
Face une équipe niçoise, indigne de figurer parmi l'élite, les Brestois se sont
imposé haut la main. Et ont ainsi composter leur billet pour les 16es. de
finale.
Il ne fallait pas prendre
ainsi les Brestois de haut. Toujours est-il qu'en alignant hier soir une équipe
« bis », Frédéric Antonetti, le coach niçois, a pris un pari dangereux qu'il
doit aujourd'hui regretter.
En tout cas, cette stratégie pour le moins risquée n'enlève rien au mérite des
Brestois qui, eux, n'ont rien laissé de côté. Ainsi, dès le coup d'envoi, ils
prenaient les choses en main. Un corner d'Auriac (3') révélait quelques signes
de fébrilité dans les rangs azuréens. Une première indication que Malm était sur
le point de vérifier, peu de temps après, sur un bon centre de Liabeuf côté
gauche (12'). Devant le peu de répondant des visiteurs, les Brestois haussaient
un peu plus encore le rythme. Sous l'impulsion de Liabeuf, décidément très actif
sur son couloir. Et tous ces efforts allaient finalement être rapidement
récompensés au bout de 20 minutes. Malm profitait d'un mauvais renvoi de Lloris,
sur un centre de De Carvalho, pour donner l'avantage aux Bretons (1-0, 21').
Rien de tel pour se mettre en jambes et se donner du coeur à l'ouvrage. Pour les
Niçois en revanche, l'affaire se compliquait, d'autant qu'à l'autre bout du
terrain, Elana ne trouvait que peu d'occasion de se réchauffer. À part, une
timide tentative de contre-pied d'Ederson (18') et un corner rentrant de Roudet
(26'), le gardien brestois passait en effet une soirée assez sereine. Ce qui
n'était pas le cas de son vis à vis qui ne pouvait rien sur la reprise de la
tête de De Carvalho (2-0, 31'), lequel inscrivait au passage son premier but
sous les couleurs brestoises.
Si les Niçois s'étaient plutôt montrés discrets jusque-là, ce second but avait
au moins le don de les piquer au vif. Enfin, ils ne s'avéraient toutefois pas
plus dangereux. Tant et si bien que les Brestois n'éprouvaient aucune peine à
préserver leur avantage.
Au retour des vestiaires, les Niçois se montraient à peine plus entreprenants.
La remontée de bretelles d'Antonetti, pendant la pause, n'ayant apparemment pas
trouvé écho. C'était même à nouveau les Brestois, par l'intermédiaire de Malm
(48') et d'Aliaj (59'), qui se procuraient les meilleures occasions.
Apparemment, les Brestois étaient loin d'être rassasiés et semblaient même
vouloir apprécier plus amplement une victoire qui à l'heure de jeu était déjà
presque acquise. Mais ni Fabien de la tête (74'), ni De Carvalho face à Lloris
(75'), ni Auriac à l'entrée de la surface (76'), ne parvenaient à leurs fins. Et
c'est par l'incontournable Malm, pas forcément au mieux actuellement en
championnat, sur un caviar de De Carvalho, qui allait parachever cette belle
victoire (3-0, 90'). Après la terrible désillusion de mardi, face à Montpellier,
ce large succès va certainement leur être bénéfique. Et tout cas l'aventure
continue.