Nice finit au sprint
Extrait L'Equipe
Nice qui entendait
terminer sa saison chez lui par un succès est parvenu à ses fins. Un succès qui
permet aux Niçois de passer Paris au classement et de prendre la 8eplace en
attendant peut être mieux en cas de nouvelle victoire samedi prochain à Troyes.
« Pourquoi pas ?, dit Frédéric Antonetti. Finir cinquième ? Ca va être dur. On
va essayer de gratter encore une ou deux places. Il faut gagner. Mais si on fait
un match comme notre première mi temps ce sera impossible. » Car longtemps le
spectre d’une cinquième défaite à domicile, la première depuis le 6 novembre (OGCN
-Bordeaux 0-1), a plané sur le Ray. Jouant au ralenti lors des 45 premières
minutes, menés à la pause sur un centre d’Obraniak transformé en but de la tête
par Agouazi (22e), plus que gênés aux entournures par une jeune équipe messine
vive et enthousiaste, les Aiglons étaient bien mal embarqués. Mais un gros coup
de gueule d’Antonetti a tout remis en place. « On a fait une mauvaise première
période, reconnaît l’entraîneur. Voilà ce qui arrive quand on pense qu’il suffit
d’entrer sur le terrain pour gagner. On a manqué de respect au jeu, au public, à
l’adversaire. Alors oui je suis intervenu parce que ça n’allait pas. Mais la
rentrée de Marama (Vahirua)nous a fait aussi beaucoup de bien. »
La rentrée de Vahirua et le but égalisateur de Traoré prenant le meilleur de la
tête sur trois Lorrains à la réception d’un centre de Fanni (57e). Dès lors, les
Niçois allaient réciter une jolie partition multipliant les occasions sur le but
de Marichez et prenant l’avantage grâce à Bellion en embuscade au deuxième
poteau sur un nouveau service de Fanni (66e). Le cinquième but en Championnat de
l’ancien joueur de Manchester United en une demi saison. « C’est peut être pas
mal, dit le buteur, mais je suis aussi venu pour apporter quelque chose à ma
nouvelle équipe. » Les Messins, qui pouvaient espérer remporter une sixième
victoire cette saison, n’allaient jamais s’en remettre malgré une ou deux
opportunités. « On a manqué de maturité, témoin le premier but un peu con qu’on
prend, regrette Joël Muller. Ensuite Nice a réglé l’affaire en un quart d’heure.
C’est dommage car on a montré de l’application et de la disponibilité. Les
jeunes ont fait preuve d’un bon esprit. » Malgré la défaite c’est une sérieuse
garantie pour l’avenir du FC Metz dont Carlo Molinari, heureux du rendement de
l’équipe hier, dévoilera l’organigramme mercredi. De Taddeo et Remy sont
toujours au coude à coude pour succéder à Muller qui, dans les vestiaires du
Ray, laissait planer le doute sur sa présence au club l’an prochain.