Nice sérieux face aux champions lyonnais

 

Extrait L'Equipe, LatéraleNissart

 

Photo olweb.fr

 

À défaut de tenir son pari de remporter ses cinq derniers matches pour finir avec le meilleur total de points de l'histoire, Lyon, qui a terminé hier soir à Gerland par un match nul sans but face à Nice (et donc avec 12 points d'avance sur son second Lille), a au moins eu la satisfaction de battre son record... d'assistance de la saison avec 40 352 spectateurs.

Un stade archicomble qui, après avoir bien sauté « à la lyonnaise », a bien sûr repris en chœur le célèbre « We are the champions » quand Frédéric Thiriez a rendu aux Lyonnais le trophée que ceux-ci détiennent depuis 2002 sans paraître décidés à le laisser quitter leur vitrine. Et puis la foule, qui n'a pas manqué de scander « Merci Le Guen ! » a totalement envahi la pelouse pour se rapprocher encore plus de ses héros.

Autant dire qu'en préambule au défilé des joueurs dans le centre-ville, avec apparition programmée au balcon de l'hôtel de ville sur le coup de minuit et demi, ce baisser de rideau sans enjeu a d'abord été une gigantesque fête, inaugurée par une banderole qui est sûrement allée droit au coeur du tandem Le Guen-Colleu quand ceux-ci ont pu lire dans le kop nord : « Nés Bretons, mais Lyonnais pour toujours. Merci Paul et Yves ! ».

Les trois jours très animés passés à Saint-Tropez ont-ils empêché l'OL de marquer le moindre but à une équipe niçoise solidaire et loin d'être démobilisée ? Rien n'est moins sûr, car les Lyonnais ont encore une fois beaucoup tenté, avec un excellent Juninho à la baguette. Mais Diarra (18e), le tandem Govou-Malouda (29e), Govou (30e et 43e), Juninho sur coup franc (41e), Malouda (45 + 1 et 78e) ou Wiltord empêché par Valencony (86e) échouèrent à la finition. Et comme, de l'autre côté, Coupet s'interposa devant Agali (36e), Vahirua sur coup franc(51e)et Larbi(88e), Gerland dut donc attendre l'après-match pour se lâcher pour de bon.

Mais alors, quelle liesse collective !

 

Côté niçois la saison se termine en L1 et c'est bien l'essentiel.

On notera, simplement le geste, élégant de G. Buscher vis à vis de B. Valencony.

Un geste qui permit au deuxième gardien niçois, vainqueur de la Coupe de France (97) mais aussi héros de la montée (02), de rejouer une dernière fois au milieu de ses partenaires.

Au final, les niçois termine 12 ème du classement, ce qui est vraiment un exploit après les déboires de cette année.