Merci Gernot

 

Latérale Nissart

 

 

Certains pourront toujours lui reprocher ses tactiques qui ont pourtant fait leurs preuves durant deux saisons.

Certains pourront lui reprocher ses choix de joueurs… mais ses choix avaient marché durant les deux dernières saisons.

Mais personne ne pourra affirmer que Gernot Rohr n’a pas donné tout pour faire grandir et progresser le gym. Et ce dès l’annonce de la rétrogradation pour problèmes financiers.

Il fut le premier à défendre le club bec et ongles, à entraîner les joueurs sans contrat, à travailler sans moyen…

Et ça il ne faut pas l’oublier.



Mais alors que s’est-il passé durant ces derniers mois qui a enrayé une équipe qui tournait rond ?

Les résultats, mais aussi et surtout, la méthode de les appréhender.

Un manque de calme, une impulsivité d’un président qui n’a pas su se contenir et qui n’a pas réussi à régler ses problèmes en privé, ce qui a fait la joie de la presse qui, même si elle ne s’appelle pas Voici, adore ces petits entretiens qui foutent la merde.

L’ambiance ne pouvait plus être sereine après tous ces soubresauts.

L’avenir de Gernot scellé depuis quelques semaines malgré les affirmations rassurantes du président niçois, qui ne se privait pas de critiquer, parait il, son entraîneur dès qu’il en avait l’occasion.

La quasi certitude du départ de Gernot était confirmée au fil du temps par le flot d’entraîneurs contactés par M.Cohen (pas très discret) pour lui succéder. Comment travailler sereinement dans ces conditions ?



Voila comment un club en construction se met en danger sans le vouloir.



A quatre journées de la fin, changer un entraîneur est un pari risqué. Maurice Cohen le sait. Mais avait-il le choix ?

Peut-être pas !

Mais dans ce cas, la réaction aurait dû avoir lieu il y a quelques rencontres et non dans une période comme celle-ci, à quelques encablures de la ligne d’arrivée. Seul l’avenir nous dira si le président niçois a pris la bonne décision.

Quoiqu’il en soit je voudrais remercier Gernot Rohr pour son travail effectué à Nice.

Merci Gernot.