Une crise en route.
Latérale Nissart
Alors que les attaques du
président niçois étaient faites par des sous entendus du style « je ne me
défilerai pas, moi », elles sont devenues plus directes : « à lui de prouver
qu’il peut atteindre l’objectif fixé : le maintien » tout en rajoutant : « mon
ambition était de terminer dans les cinq ou six premiers, pas dix-septième !».
Maurice Cohen finit l’interview donnée à Nice-Matin en affirmant « Nous
souhaitons poursuivre notre route avec Gernot Rohr s’il adhère à notre projet.
Sinon ce sera avec quelqu’un d’autre ! ».
L’entente sans faille de la tête dirigeante est en train de vaciller à cause des
résultats médiocres du gym comme cela avait failli arriver lors du début du
championnat avant l’exploit des niçois lors de Monaco-Nice qui avait calmé tout
le monde.
De plus tout le monde s’y met, signe que la crise est bien profonde.
L’actionnaire principal du gym, G. Stellardo attaque aussi dans tous les sens
comme s’il remarquait la situation aujourd’hui ! « Le pourvoir ne peut être
détenu par un seul homme » affirme-t-il tout en remettant en cause la politique
de recrutement et surtout le nombre de joueurs recrutés par le coach niçois.
Allons nous trouver tous les défauts aujourd’hui à l’homme qui s’est battu pour
le gym il y a 2ans et demi pour sauver ce club.
C’est lamentable, messieurs !
Vous allez me dire que tout n’est pas clair dans les choix de l’entraîneur
niçois ? Peut-être … mais nous avons besoin de solidarité et non pas d’une
divergence qui risque d’affaiblir le club en difficulté.
A tel point que l’on entend Gernot Rohr parler de licenciement : « S’ils veulent
me virer, qu’ils me règlent mes deux ans de contrat et on se dira au revoir.
J’ai déjà vécu cela ».
Voilà une bonne entame pour préparer le Nice -Monaco.
Nous serons tous responsables si nous descendons en L2, alors un peu plus de
solidarité ferait du bien à ce club qui a l’habitude de mauvaises crises.