Le point du répit !

 

Extrait L'équipe, Latérale Nissart

 

 

Après Istres-Bordeaux (0-1, 28e j.), voilà quinze jours, les Provençaux étaient déjà ressortis frustrés et en rogne après l'arbitrage de M. Ruffray, qui avait oublié une main du Girondin Jurietti dans la surface. Hier soir, Istres n'a pas obtenu la victoire qu'il escomptait et qui apparaissait indispensable. Nice n'y est pas étranger, mais les Istréens n'ont pas digéré la prestation de M. Garibian. « C'était un arbitrage à la limite du scandaleux, pestait le président Bertrand Benoît. Il a été inconsistant et nous a fait perdre trois points ce soir. Il a dû faire 150 mètres dans la soirée et
a pris des décisions abracadabrantes. Sur les deux derniers
matches à la maison, on devrait avoir cinq points de plus. Ça nous pénalise et ça risque de nous faire descendre. »

Les Istréens reprochent notamment à M. Garibian,
qui a sorti neuf cartons jaunes hier soir dans un match très tendu, « un match d'hommes qui nous a coûté cinq blessés » (Cobos, Agali, Diè, Jarjat, Traoré) selon l'entraîneur niçois Gernot Rohr, d'avoir oublié deux penalties. D'abord lorsque Cobos arrêtait un ballon de la main dans la surface (10e), puis quand Bakayoko s'écroulait au contact d'Abardonado et de Cobos dans la zone de vérité (15e).

Nice arrache le nul

Il est vrai que la main de Cobos était susceptible d'être sanctionnée. Gravelaine était désemparé: « C'est beaucoup d'injustice. Après cela, il va falloir trouver les mots pour que les joueurs n e baissent pas les bras, car l'espoir demeure. Avec ce petit point arraché chez lui, Istres ne peut plus guère se faire d'illusions quant à ses chances de maintien. Et il aura vraiment traîné comme un boulet son exil forcé à Nîmes (11 points et cinq buts marqués en quinze matches). Hier, il avait annoncé son va-tout en un manifeste de l'instinct de survie sur la feuille de match, avec cinq joueurs à vocation offensive pour un seul véritable milieu défensif (Diagne-Faye). Bousculé dans le premier quart d'heure, Nice respira un peu mieux ensuite en laissant moins de liberté au milieu istréen. Et avec bonheur, Diè convertissait en but la première frappe cadrée niçoise, avec un tir tendu du gauche qui laissait Weber pantois (0-1, 34e). A la peine dans les manoeuvres offensives, Istres aurait dû égaliser juste avant la
pause mais il eut le malheur de toucher deux fois la transversale sur un corner (44e). Il finissait finalement par arracher le nul devant des Niçois émoussés sur une frappe rageuse de Delaye (83e). Insuffisant pour rebondir au classement.

En revanche, c'est un répit bienvenu pour l'entraîneur de la lanterne rouge des matches retour, Gernot Rohr, dans une période tendue. L'épée de Damoclès au-dessus de sa tête s'est un peu éloignée.

Côté niçois, tout le monde se satisfaisait de ce résultat, du président Cohen à Gernot Rohr. Le président niçois confirmant même, de nouveau, sa confiance à l'entraîneur azuréen suite à la rumeur parue dans Le Parisien (voir par ailleurs). Au niveau sportif, les deux points de perdus laissent présager une fin de championnat très rude.

 

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