Maintenant, il faut réagir, vite...
Extrait La dépêche
Merci Florent. Merci beaucoup... Après avoir dévoré avec son appétit habituel
une tonne de ballons et des kilomètres carrés de gazon, après avoir rappelé à
ses anciens camarades combien il savait être précieux, le petit poumon du Gym,
toulousain la saison dernière, a tenu à rassurer ses adversaires du soir. «Avec
ce qu'ils ont montré ici et après leur début de saison, je ne me fais pas de
souci pour eux, ils vont s'en sortir».
S'en sortir, c'est, très précisément, la mission première de Mombaerts et de ses
joueurs pour les semaines à venir. Lille sera au Stadium dimanche, un inquiétant
avion pour Sochaux les attend la semaine suivante et il faut pourtant dès
maintenant penser à remettre du carburant dans le réservoir (un «litre» en cinq
stations, on frôle la panne sèche), et, malgré les compliments de Balmont, élu
joueur du mois par les supporters niçois, la situation se complique. L'absence,
pour de longues semaines, de Stéphane Dalmat, on n'a pas attendu le déplacement
de Nice pour comprendre qu'elle serait lourde, très lourde. Le nouveau
dispositif choisi par le coach, avec un Dieuze dans un rôle tout à fait nouveau,
devant sa défense, trois milieux de terrain, trois attaquants, mérite d'être
revu.
A Nice, les Toulousains ambitieux n'ont connu aucun souci dans l'axe, mais ont
terriblement souffert sur les côtés (Vahirua et Roudet ont dû danser dans la
tête de leurs garde du corps jusqu'au bout de la nuit). Le système adopté
implique que tout le monde accepte un gros effort défensif. Que tout le monde
revienne...
Depuis le 11
septembre
Le TFC peut bien jouer, on le sait, l'équipe n'a pas perdu son football en un
mois, c'est sûr, mais elle a perdu sa réussite, et donc sa confiance. Dans les
courants d'air froid du Ray, avant la débauche d'énergie et cette grosse
dernière occasion d'Eduardo au bout du temps additionnel, on n'a jamais eu
l'impression que chacun avait envie de se révolter, de refuser la spirale de la
défaite. On s'habitue à perdre comme on s'habitue à gagner (ou en tout cas à ne
pas perdre). Et depuis le 11 septembre (c'est aussi la date de la dernière
défaite des joueurs de Gernot Rohr), le Tef n'a eu que ce (bon) point de
Bordeaux à se mettre sous les crampons.
On ne se torturerait sans doute pas autant l'esprit si Moreira (dont Abardonado
s'est occupé personnellement avant hier) avait claqué cette superbe action
collective (le ballon a traversé le terrain en trois passes, Clerc a centré,
Bedimo a laissé, mais la frappe de l'international s'est envolée), d'autant que
cette action précédait de quelques secondes, le corner fatal. Tout souriait au
Tef de l'été. Tout lui réussissait. Aujourd'hui, les dieux du foot n'accordent
plus rien aux Violets. Rien. Pas un rebond, pas un coup de sifflet, pas une
cacahuète. Rien .Au nom de l'équilibre, de la roue qui tourne, de la loi des
séries où de la justice sportive, ça ira mieux un jour mais quand? Et ces
Lillois qui ont fini par oublier comment on prenait un but! Au Stadium,
dimanche, il faudra toutes les bonnes volontés. Sur le terrain, et autour.
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