Rohr veut finir en beauté
Extrait L'Yonne républicaine
Pour son dernier match de l’année, l’entraîneur niçois est prudent mais ambitieux avant de venir à Auxerre.
«On a tous envie de se
faire un beau cadeau de Noël », indique Gernot Rohr, l’entraîneur de l’OGC Nice.
Ne participant pas mercredi au prochain tour de la Coupe de la ligue, après leur
élimination face à Lens, les Niçois n’auront qu’une seule occasion pour finir
l’année en beauté : la rencontre, demain (20 heures), à Auxerre, pour le compte
de la 19e journée de ligue 1.
Cependant, le technicien
azuréen reste prudent avant le déplacement de ses Aiglons au stade de l’Abbé-Deschamps
: « Il serait prétentieux de notre part de dire que nous venons chercher des
points. Avant de pouvoir en prendre, il faudra surtout tout faire pour ne pas
prendre des buts. Je crains en particulier le collectif et la vitesse des
Auxerrois ».
D’autant qu’il devra se passer des services de son capitaine José Cobos : «
C’est le pilier de mon équipe ».
Il glisse tout de même : « Nous serons motivés pour ce match particulier face à
un adversaire de qualité. Mais ce déplacement peut nous sourire parfois ». Il
fait ainsi référence aux deux victoires d’affilée de sa formation sur les bords
de l’Yonne : l’année dernière lors de la première journée (2-1), et en novembre
2002 (0-2).
« Roux, un exemple à
suivre »
Les Niçois restent en plus sur une série de cinq matches sans défaite, avec
notamment deux succès de suite, à Nantes (2-1) et face à Ajaccio (3-0). Malgré
un début de saison hésitant (trois défaites, deux nuls), ils sont actuellement
neuvièmes, à quatre points seulement d’Auxerre et des premières places
européennes. « Je regarde plutôt l’avance que nous avons sur le premier
relégable, précise Rohr.
C’est pourquoi notre victoire la semaine dernière face à Ajaccio était plus
importante que celle ramenée de Monaco (NDLR : succès 4-3 en principauté après
avoir été mené 3-0 à vingt minutes de la fin). »
Un discours à la Guy Roux
qu’il n’est pas étonnant de retrouver dans la bouche de l’entraîneur niçois. Lui
qui avoue avoir beaucoup de « respect » pour son homologue auxerrois. « C’est un
exemple à suivre. Il fait quelque chose d’extraordinaire à Auxerre, avec peu de
moyens, déclare l’ancien défenseur des Girondins de Bordeaux dans les années
quatre-vingt. De plus, j’ai toujours trouvé le personnage très authentique. Il
n’a jamais changé, même quand l’AJA a réalisé le doublé en 1996. »