Casse-tête pour Pavon avant le déplacement à Nice
Extrait Sud Ouest
Aucun doute, l'entraîneur
bordelais va devoir se gratter l'occiput pour constituer le onze de départ qui
sera aligné, demain soir, au stade de Ray à Nice. Et gratter les fonds de tiroir
pour trouver seize professionnels valides. Car une série de mauvaises nouvelles
s'est abattue, hier en fin d'après-midi, au Haillan. Ainsi, Camel Meriem qui
souffrait des ischio-jambiers de la cuisse gauche et Franck Jurietti du mollet
ont passé une IRM afin d'élucider médicalement leurs maux respectifs. Les
résultats sont sans concession pour la faculté : petite déchirure musculaire
pour l'un et l'autre. Conséquence, trois semaines d'indisponibilité pour le
premier et quatre pour le second. Pour Jurietti, les jumeaux sont touchés ce qui
rend la guérison un peu plus longue. Les deux hommes seront absents des terrains
tout au long du mois de janvier où leur équipe disputera cinq matches.
Retour de Ramé.
C'est un coup dur pour les Girondins, conscients de l'enjeu important de ces trois prochaines semaines. Comme le répète à l'envi Ulrich Ramé : « A la fin du mois de janvier, on saura si on est capable d'accrocher ou non la troisième place ». Mais bon, après tout, lui et ses partenaires ont dû se passer pendant de longues semaines des services de Darcheville, de Laslandes et de Riera sans que les résultats en soient forcément altérés. Depuis le début de la saison, Bordeaux a montré qu'il avait de la réserve et qu'il pouvait s'appuyer sur ses jeunes comme Julien Faubert, Renaud Cohade et Gérald Cid.
Michel Pavon devra aussi se passer des services de Darcheville, en délicatesse avec sa cuisse gauche depuis le stage à Saint-Jean-de-Luz. En outre, l'incertitude plane sur la participation ou non de Marc Planus, aux soins depuis dimanche en raison d'un mollet gauche très douloureux. Avant de quitter Le Haillan, hier soir, il avouait que si la douleur persistait aujourd'hui, il passerait, lui aussi, une IRM afin de constater avec précision la gravité de sa blessure.
Le retour dans la cage de Ramé et l'assurance de voir Rool tenir sa place, malgré une cuisse droite douloureuse suite à la béquille reçue contre Istres, sont les seules bonnes nouvelles du jour. Comme le soulignait Pavon : « Ca fait peur ». Riera passera aujourd'hui une IRM de contrôle à son genou meurtri et un test d'efforts pour savoir où il en est sur le plan physique. A l'évidence, cette hécatombe de blessures n'est pas faite pour préparer au mieux le délicat périple azuréen.