Bol d'air pour les verts
Extrait le progrès
Tout le monde s'accorde à reconnaître que la victoire stéphanoise est une bouffée d'oxygène appréciable. A commencer par L'Équipe : « Ce fut un grand ouf de soulagement. Après des cris de rage à peine étouffés devant Lyon ou à Marseille, les Verts ont enfin pu laisser éclater leur joie » écrit Bernard Lions avant de poursuivre : « Ils ont battu de vaillants Niçois dont la dernière victoire dans le chaudron remonte à la saison 1977-1978. »
Les Verts, souvent fauchés en plein vol dans les toutes dernières minutes, ont cette fois inversé cette fâcheuse tendance : « Ce succès a été obtenu sur le fil, là même où l'ASSE a déjà laissé filer tant de points précieux. » Tout cela au terme d'un spectacle que l'envoyé spécial du quotidien sportif a apprécié : « C'était un vrai match, tendu et incertain, entre de moins gentillets Stéphanois et des Niçois offrant un subtil mélange d'agressivité et d'intelligence tactique. »
Pour Nice-Matin, les Aiglons n'ont pas été servis par le sort. « Un final qui fait mal » titre notre confrère François Paturle. « Strasbourg, Istres, Saint-Étienne Un point en trois matches : après un gros mois d'octobre, le Gym ne ramasse plus les points comme les feuilles à la pelle. »
Notre confrère trouve des circonstances atténuantes aux protégés de Gernot Rohr : « Il faut dire que ça ne veut plus rigoler : après le but refusé à Agali pour hors jeu contre Istres, les Aiglons ont subi dans le chaudron un double coup du sort : un penalty imaginaire en première période, et un but encaissé à la dernière minute du même Pascal Feindouno alors que la furia stéphanoise était un peu passée et que le Gym semblait se préparer à savourer l'opération du match nul. »
Après avoir constaté que les mal classés ne réussissent pas à l'OGCN, notre confrère est convaincu que « Élie Baup a certainement sauvé sa peau sur cette affaire, lui dont le sort aurait été scellé en cas de nouvelle contre-performance des Verts. »
Pascal Feindouno fut le héros de la soirée avec ses deux réalisations : « On comprend pourquoi Gernot Rohr a maintes fois tout tenté pour faire venir l'ancien Bordelais au Gym. Pascal Feindouno a fait très mal et les Aiglons ne seront certainement pas ses dernières victimes.