Vincent Hognon:

"Sans retenue à Auxerre"

 

 

Le défenseur central Vincent Hognon, 33 ans, formé à Nancy, passé par Saint-Etienne et arrivé cette saison à Nice (L1), s'est intégré instantanément au club et estime que l'équipe alignée à Auxerre (L1) jouera "sans aucune retenue" mardi, en 8e de finale de la Coupe de la Ligue.

Nice a-t-il résolu ses éternels problèmes en déplacement (4 points en 6 matches) avec le nul ramené, samedi, de Lorient ?

"Ce résultat positif, on l'attendait depuis longtemps. Depuis le 29 août en fait et notre victoire au Vélodrome (0-2 ; 6e j.). Tout n'a pas été parfait au Moustoir mais nous avons fait preuve de plus de qualités, dans la détermination déjà et dans la solidarité. Nous n'avons pratiquement jamais été au complet à l'extérieur. Et nous ne le serons pas encore à Auxerre. A Lorient, il nous manquait nos latéraux. Patrick (Barul) a fait une bonne rentrée après un mois d'arrêt sur claquage, et Cédric (Kanté) s'en est bien sorti à un poste inhabituel. Vu les circonstances, ce bon vieux 0 à 0 rassure."

A l'heure de vous rendre à Auxerre pour la Coupe de la Ligue, face à un adversaire que vous aviez bien relancé (défaite 2-0 à la 8e j.), est-ce encourageant ?

"Evidemment, ce résultat est intéressant dans la perspective de ce 8e de finale. Nous nous sommes prouvés que nous pouvions être solides hors du Ray. Nous avons rarement été en danger si ce n'est sur coup de pied arrêté. Il y a dans notre effectif des attaquants rapides capables d'exploiter les opportunités. Je reste persuadé que si nous ne prenons pas de but trop vite, nous gagnerons des matches en déplacement. A Auxerre, en championnat, la rencontre avait été cassée très vite."

Quel souvenir gardez-vous de cette première confrontation avec l'AJA ?

"Nous ne pourrons pas faire pire. Depuis notre visite, Auxerre est invaincu à domicile. C'était une équipe à notre portée sur sa condition du moment, en proie au doute. Ce n'est plus le cas désormais."

Quelle place occupe la Coupe de la Ligue dans votre tableau de marche ?

"Il est trop tôt pour faire de cette compétition un objectif. D'autant que le tirage ne nous a pas gâtés avec un nouveau déplacement (victoire à Troyes (L2) 0-1 au tour précédent). Mais qui ne rêve pas du Stade de France ? A 33 ans, je n'ai disputé et perdu que deux demi-finales avec l'ASSE. Le calendrier assez étrange cette saison pose forcément dilemme pour un club comme le nôtre, au petit budget et effectif assez court. L'équipe, alignée à Auxerre, jouera cependant sans aucune retenue. Sans penser à Sochaux qui sera au Ray quatre jours plus tard. Le maintien est et reste notre objectif majeur. Comment se permettre de dire autre chose dans un championnat aussi serré!"

Vous donnez l'impression d'être à Nice depuis toujours, comment vous sentez-vous dans ce club rejoint l'été dernier ?

"J'y suis vraiment très à l'aise. Même si je n'ai pas beaucoup voyagé au cours de ma carrière (Nancy, ASSE), je suis arrivé à un âge où l'on s'adapte vite. Et puis, je connais bien le staff technique avec qui j'avais bossé dans le Forez. Frédéric Antonetti est quelqu'un de vraiment bien. L'OGCN, c'était mon choix. J'aurais pu rester un an de plus à Saint-Etienne."