Gregorini :
" j'ai entendu quelques sifflets en rentrant au vestiaire"
extrait
Comment as-tu vécu cette soirée au Ray face à Ajaccio ?
Difficilement, car on a eu du mal. Les Ajacciens nous ont bien bloqués et nous avons éprouvé des difficultés pour développer notre jeu habituel. Le point positif reste que l'on est revenu au score, même si on espérait mieux avant la rencontre. On a tout essayé sur la fin, mais des fois, il faut savoir se contenter d'un point. Il y aura sans doute d'autres moments comme ça dans la saison et j'ai envie de dire que c'est 1 point de plus.
N'est-il pas compliqué de rester concentré et serein lorsque l'on sent une tension descendre des tribunes ?
C'est sûr qu'il faut essayer de rester concentré en toute circonstance. À la mi-temps, j'ai entendu quelques sifflets en rentrant au vestiaire, mais cela fait partie des aléas. Dans ces moments, il ne faut garder en tête que le jeu et faire abstraction de tout le reste.
La spécificité de ton poste entraîne une préparation et une concentration particulières. Comment gère-t-on ce que l'on appelle la « solitude » du gardien de but ?
Par la concentration... Il y a toujours des matches où l'on se sent plus ou moins bien, le tout est de gérer au mieux ces variations d'état de forme pour être le plus régulier possible. Et l'on sait que l'on évolue à un poste particulier où même lorsque l'on est bien, la moindre erreur ou relâchement peut avoir d'énormes conséquences. Pour autant, je n'ai pas de préparation spécifique, je cherche à être le plus serein dans ma tête, sans perdre de vue que je n'ai pas te dfbtt à l'erreur.
Le déplacement à Lens, dans un stade Bollaert chaud bouillant, n'est-il pas le meilleur moyen de ne pas gamberger et de directement se relancer ?
Il ne faut pas noircir le tableau,
il n'y a quand même pas à crier au feu à Nice ! On a pris un bon départ avec
deux victoires et deux nuls, il faut maintenant montrer que notre prestation
face à Ajaccio n'était qu'une erreur de parcours. On prépare cette rencontre
sereinement et tranquillement. On sait qu'ils vont attaquer et vouloir nous
prendre haut, à nous de bien les contrer.
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