Rohr se plaint à tort

 

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L'aveu de Gernot Rohr souligne bien le désarroi qui a étreint l'OGCN à Lyon. « A 4-0 à la mi-temps et à dix contre onze, c'aurait pu être bien pire encore », s'étonne le technicien niçois, soulagé que la seconde mi-temps n'ait pas ressemblé au cataclysme qui se profilait.

Il y a aussi un peu d'optimisme dans ses propos quand il susurre qu'il vaut mieux en prendre cinq d'un coup... « L'an dernier, on en avait encaissé quatre à Bordeaux, mais sans conséquence sur la saison ! »

Un épiphénomène, en somme. A propos du non match des Azuréens à Gerland, deux niveaux de lecture s'imposent. Si les deux premières occasions nettes d'ouvrir le score avaient été transformées (Bigné surtout, puis Cherrad), « cela aurait été un autre match », convient Rohr. On n'aurait peut-être pas alors parlé des manques défensifs niçois. En revanche, ceux-ci ont été grossis à la loupe d'une retransmission télé qui a fait la part belle à l'expulsion de Pitau (à juste raison) et aux cinq buts lyonnais, dont les deux premiers sont des cadeaux et ne ressemblent guère aux habituelles aptitudes niçoises.

Si le milieu de terrain considère, alors, que le mal était déjà fait, que les Lyonnais ont influencé l'arbitre en l'expulsant (alors qu'il le méritait), il reconnaît que « Nice ne s'est pas remis de son début de match ». En fin de compte, on a retenu la sortie décalée de l'entraîneur azuréen, qui s'est plaint d'un arbitrage « sévère », alors que M. Lannoy aurait très bien pu expulser Die (faute sur Réveillère)...

En réalité, Nice a coulé parce qu'il a moins bien défendu que d'ordinaire.

Tout simplement.