Ederson :
«Je veux continuer»:
«Ederson, comment vivez-vous toute cette agitation autour de vous ?
Franchement, je ne la ressens pas trop. Je suis plutôt tranquille et concentré
sur les prochaines échéances qui arrivent avec l'OGCN. Pour l'instant, dans mon
esprit, je veux simplement faire de bons matches pour aider le club à rester le
plus haut possible. Tout le reste, j'essaye de ne pas trop y penser et je laisse
mes agents s'en occuper.
Vous devez tout de
même être au courant de l'intérêt de Lyon à votre égard ?
Oui, j'ai
vu que le président Aulas avait déclaré qu'il me voulait. Ça me fait plaisir
parce que ça prouve que le travail que j'accompli depuis trois ans porte ses
fruits. Lyon est la meilleure équipe en France et l'une des toutes meilleures en
Europe. N'importe quel joueur serait ravi de pouvoir rejoindre un tel club.
Maintenant, je n'oublie pas non plus que je suis sous contrat avec Nice, un club
pour lequel j'ai beaucoup de respect et à qui je dois beaucoup. Personnellement,
je trouverais ça dommage de ne pas finir la saison avec le Gym.
Vous excluez donc
tout départ cet hiver ?
En gros,
c'est ça. Je sais que le coach et les dirigeants comptent énormément sur moi. Je
ne peux pas les laisser tomber comme ça au milieu de ce Championnat. C'est tout
de même le club qui m'a fait confiance et qui m'a permis de progresser.
Peut-être que la saison prochaine, je partirai, mais, pour l'instant, je veux
continuer dans cette bonne ambiance et tout faire pour laisser quelque chose de
beau. J'ai envie d'aider Nice à obtenir un résultat historique.
Outre Lyon, le Real
Madrid et quelques grosses cylindrées italiennes souhaiteraient également vous
recruter. En cas de départ la saison prochaine, privilégierez-vous la France ou
bien l'étranger ?
Je n'y ai
pas encore vraiment réfléchi, mais je vais le faire en prenant, notamment,
quelques conseils auprès du coach Antonetti. Ce qui est sûr, c'est que je
déciderai en fonction de ce que j'estime être le meilleur choix sportif pour ma
carrière. Pour l'heure, je me dis que ça serait peut-être bien de rester en
France pour continuer à progresser et découvrir la Ligue des champions.
Seriez-vous d'accord pour être cédé à Lyon dès cet hiver, et d'être prêté dans
la foulée à l'OGCN ?
Si les
deux clubs trouvent un accord, je serai content. Mais je ne ferai rien contre
les décisions que prendront mes dirigeants.
Vous évoquiez la
possibilité de quitter Nice sur «un résultat historique». Quel serait-il dans
vos rêves les plus fous ?
C'est
difficile de s'avancer sur ce sujet... Pour l'instant, on reste sur douze
matches sans défaite. Même si ça nous a donné de la confiance pour la suite de
la saison, on garde les pieds sur terre. D'abord parce qu'il reste encore
beaucoup de journées. Ensuite parce qu'on n'oublie pas les souffrances qu'on a
endurées la saison dernière. L'objectif, c'est avant tout de garder cet état
d'esprit pour assurer le maintien le plus tôt possible. Après, si on a la
possibilité d'accrocher l'Europe...»