Olivier Echouafni:
"Il va falloir prendre des points. On n'a pas le choix."
Extrait l'Est Républicain
A 34
ans et après avoir porté les couleurs de Marseille, Strasbourg, Rennes et Nice,
Olivier Echouafni a déjà eu l'occasion de croiser quelques situations
difficiles. Et si le garçon a été sacré champion de division 2 en 1995 avec l'OM,
il n'a en revanche jamais vécu de relégation. Bon signe pour l'OGC Nice ? En
tous cas, c'est peut-être la raison pour laquelle le capitaine des Aiglons
analyse sereinement le parcours d'une équipe en difficulté, coincée dans les
starting-blocks en début de saison (1 point pris lors des six premières
journées).
Olivier Echouafni,
avez-vous le sentiment de traîner comme un boulet votre entame catastrophique ?
On s'en remet difficilement, c'est évident. Un point pris sur dix-huit possibles, ce n'est pas fabuleux ! Depuis quelques matches, on suit un parcours plus en adéquation avec ce qui était prévu en début de saison. Mais dans notre position actuelle, il nous faudrait une bouffée d'oxygène.
C'est à dire...
Il nous faut réussir une série. Deux victoires d'affilée feraient du bien. Le problème, c'est qu'on a du mal de gagner des matches...
Votre dernière victoire date en effet du 29 octobre face à Marseille. Depuis, vous avez enchaîné les résultats nuls (quatre en cinq journées). Comment l'expliquez-vous ?
On crée du jeu, on se procure des occasions. Mais notre manque de réussite nous fait mal. A Saint-Etienne (défaite 2-1), à Monaco (0-0) ou encore contre Sedan (2-2), si on gagne il n'y a rien à redire. Le problème c'est qu'il ne suffit pas de tirer sur la barre... Les petits détails ne nous sont pas favorables pour l'instant.
Frédéric Antonetti estime que, du fait de votre mauvais départ, vous risquez de galèrer jusqu'au bout pour le maintien. Dans quel état d'esprit se trouve le groupe ?
Tout le monde y croit. On ne baisse pas les bras, au contraire. Dans cette équipe, il y a des jeunes qui en veulent et des joueurs plus expérimentés et un peu revanchards. Personne ne va lâcher.
Battre Nancy samedi pourrait constituer un déclic ?
Ce serait bien, mais cela ne suffirait pas. D'ici la trêve, on va rencontrer trois clubs européens : Nancy, Paris et Lens. Même face à ces équipes, il va falloir prendre des points. On n'a pas le choix.
L'ASNL ne vous a pas franchement réussi ces derniers temps...
Disons que Nancy est notre bête noire en coupe de la Ligue (Ndlr : Nice a perdu en finale la saison dernière et en 16èmes de finale cette année). Mais en championnat, nous restons sur un nul à Nancy et une victoire chez nous la saison dernière. De toute façon, les matches entre ces deux équipes sont toujours très serrés. Il suffit de regarder les scores : à chaque fois, ça se joue sur rien. En général, il y a peu de buts... mais beaucoup d'engagement.
Le parcours de l'ASNL vous surprend-il ?
Non.
C'est une équipe qui a bien digéré sa première saison en Ligue 1 et qui a encore
progressé depuis. Depuis la montée, ils sont sur une bonne dynamique. Par
moment, je les trouve même impressionnants physiquement et dans leur capacité à
enchaîner les matches.