Olivier Echouafni :

« On a retrouvé nos vraies valeurs niçoises »

 

Extrait Football 365

 

 

Olivier Echouafni, Nice a pris mercredi un point de justesse à Monaco…

Au niveau du scénario, on allait doucement vers une défaite, mais au vu du déroulement du match c’est tout à fait logique. On aurait même pu prendre les trois points : on s’est créé des occasions qu’on a pas su mettre au fond notamment en première mi-temps. On frappe une fois sur le poteau. Ce n’aurait pas été immérité de mener.

Ce but de Morientes en fin de première mi-temps vous a fait du mal…

Bien sûr ça nous a coupé les jambes, parce qu’ils n’ont pas eu beaucoup d’occasions très nettes après celle qu’ils ont eu au début.

On dit que Monaco joue moins bien, mais qu’il reste réaliste. Qu’en pensez-vous ?

Ils ont été très réalistes. En première mi-temps, on a fait jeu égal, si ce n’est mieux, mais ils ont réussi à marquer sur une demi-occasion parce qu’on a manqué d’attention, de concentration. C’est vrai que sur ce match, je les ai trouvés réalistes. Ce sont les grandes équipes : elles se font dominer mais elles arrivent à marquer sans se créer d’occasion.

Le match a été tendu, c’était un vrai derby ?

Oui, on s’en doutait. Nous on avait vécu une semaine difficile avec deux défaites. On voulait retrouver nos vraies valeurs. Pour les bousculer, on savait que physiquement il fallait être au top. On l’a été. On a fait un bon match, ça s’est bien passé : le scénario a été idéal puisqu’on égalise alors que c’était inespéré. Le scénario a été bénéfique pour nous.

Nice est le roi du nul…

Oui, nous sommes les rois du nul. Mais on arrive doucement mais sûrement vers notre objectif qui est le maintien. Nous, on ne crie pas haut et fort qu’on veut jouer quoique ce soit. On avait besoin de se rassurer suite à note défaite contre Le Mans samedi en championnat. Ca nous permet de prendre un point sur le relégable. On continue.

La rentrée de Marco Simone, comment la jugez-vous ?

Je ne vais pas porter de jugement sur Marco. D’autres sont adeptes de le faire, pas moi. Il avait a cœur de faire ce match, même s’il est encore court physiquement après 15 mois sans jouer. C’est logique qu’il ait du mal. La motivation était tellement fort qu’il n’avait pas envie de rater ce match.

Prochain match, Toulouse en Coupe de France, la fatigue n’est elle pas trop importante ?

Il va falloir vite récupérer pour enchaîner ce match sur match de Coupe. Il y a un peu de fatigue qui va vite être oubliée, car ce match nous a redonné des couleurs, des vraies couleurs niçoises. On a retrouvé notre jeu et nos vraies valeurs.