Olivier Echouafni: "Nous sommes frustrés..."
Républicain Lorrain
Nice aurait pu aborder son déplacement à Metz nanti d'une avance plus
confortable... Pour Olivier Echouafni, milieu de terrain, la treizième place des
Niçois ne reflète pas la valeur de l'équipe entraînée par Frédéric Antonetti.
Olivier Echouafni,
Frédéric Antonetti a pris la succession de Gernot Rohr à la tête de l'équipe de
Nice. Quel entraîneur avez-vous découvert?
"C'est quelqu'un de très
perfectionniste, un homme déterminé, passionné par son travail. Il est arrivé
avec un projet à long terme, avec un vécu qui fait de lui un entraîneur
respecté."
Durant les six mois
qui ont suivi son arrivée, Nice a éprouvé beaucoup de difficultés à se montrer
constant. Une explication?
"C'est vrai, nous avons
des résultats en dents de scie. Quant à savoir pourquoi... Peut-être l'arrivée
d'un nouvel entraîneur? La mise en place d'un nouveau système de jeu demande
parfois du temps. Il faut aussi souligner la présence de nombreux jeunes dans le
groupe. On ne peut pas leur demander de miracle du jour au lendemain. Enfin,
notre manque d'efficacité offensive nous a coûté quelques points. C'est un
domaine dans lequel nous devrons progresser si nous voulons aller plus loin."
Quatre défaites au
stade du Ray contre deux, seulement, à l'extérieur. Pourquoi les Niçois
semblent-ils plus à l'aise loin de leurs bases?
"A domicile, les
résultats ont fait que nous avons peu à peu perdu confiance; on jouait avec la
peur de mal faire. Ce qui n'est pas le cas lorsque nous nous déplaçons. Là, nous
avons des certitudes. Notre défaite à Lille (4-0) était un accident de parcours,
celle de Rennes (1-0), nous ne la méritions pas. Nous nous sommes créé beaucoup
d'occasions, plus qu'eux en tout cas. Mais pour revenir sur nos prestations à
domicile, les choses s'améliorent. Contre Lyon (1-1), nous avons peut-être livré
ce match référence qui nous manquait pour nous rassurer. Deux semaines plus
tard, on battait Ajaccio (1-0)..."
Cette victoire est
arrivée au bon moment, juste après une défaite à Rennes...
"Elle nous a fait
beaucoup de bien mentalement. Nos prestations étaient meilleures depuis un
certain temps, mais elles n'étaient pas souvent récompensées. Alors là, oui,
même si nous ne l'avons emporté que d'un but, nous avons savouré cette victoire.
D'autant plus qu'elle nous soulage au niveau du classement. On laisse Ajaccio,
le premier relégable, à dix points."
Finalement, à l'heure
de la trêve, Nice s'en sort plutôt bien...
"C'est vrai, il y a
pire... Il n'empêche: nous sommes frustrés. On se dit que notre treizième place
ne reflète pas notre valeur réelle. Si nous avions six ou sept points de plus,
il n'y aurait rien à redire. L'arbitrage ne nous a pas toujours été favorable,
contre Sochaux notamment; et nous aurions pu revenir de Nancy, Lens, ou encore
de Strasbourg avec autre chose qu'un match nul..."
Vous aller disputer votre dernier match aller à l'extérieur, sur le terrain de
la lanterne rouge. Comment appréhendez-vous ce rendez-vous?
"Metz n'a pas perdu
depuis cinq matches. Tout ça après les moments difficiles qu'il a connus en
début de parcours... Nous n'allons pas venir la fleur au fusil."