BAKARI DIAKITE :

"Je veux rendre la confiance placée en moi par les dirigeants."

Raconte-nous un petit peu ton parcours...

Depuis tout petit, j'ai toujours été passionné par le football. Très tôt, j'ai su que j'aimerais en faire mon métier et c'est entre autres pour cette raison que je suis vraiment satisfait de la tournure prise par ma carrière. J'ai commencé à jouer à Francfort où j'ai fait mes classes pendant dix ans puis je suis parti à Bochum durant deux saisons. La proximité de cette ville avec la frontière hollandaise m'a permis de me faire remarquer par les dirigeants du club de première division des Pays-Bas de De Graafschap. J'y ai évolué également durant deux saisons et tout s'est très bien passé. Je pense avoir beaucoup appris durant cette expérience et cela m'a permis de revenir encore plus fort à Francfort où j'ai participé cette saison à la montée de l'équipe en Bundesliga.

Quel style de joueur es-tu ?

J'évolue sur le flanc gauche de l'attaque. Je ne suis pas spécifiquement un buteur, même si je marque quelques buts par saison, mes qualités de vitesse et de dribble me permettent plutôt d'affoler les défenses et d'essayer de conclure mes actions par une passe décisive, où tout du moins de mettre un de mes coéquipiers dans les meilleures conditions pour marquer. C'est difficile de parler de soi et je pense que les supporters n'auront besoin que de quelques minutes pour se rendre compte de mon style de jeu.
Comment se sont passés les contacts avec l'OGC Nice ?
Cela remonte à deux mois. Gernot Rohr m'a contacté et m'a fait part de sa volonté de me voir rejoindre le club. Je ne connais pas réellement le niveau du championnat, mais une chose est sûre la L1 m'attire beaucoup. Lorsque je regardais des images sur Eurosport, je me disais toujours que ce serait un style de jeu qui me conviendrait. On verra sur le terrain, mais j'ai un bon sentiment...

Tu n'es resté que quelques heures à Nice, mais cela t'a permis d'assister à la rencontre face à Bruges. Ton sentiment...

Je ne vais pas dire que j'ai été surpris par l'équipe puisque j'ai suivi son parcours à la télé, mais elle a confirmé tout le bien que je pensais d'elle. En plus, on sent qu'il y a une super ambiance. J'ai par exemple eu l'occasion de discuter avec Sammy Traoré, qui a les mêmes origines (maliennes) que moi, et le courant est tout de suite passé. Ensuite, le public m'a impressionné...
Pour un match amical, tout le monde chantait. Il y a même eu des fumigènes. Cela m'a vraiment donné envie de participer à la fête.

Quel est le programme maintenant ?

Je vais passer une semaine de vacances au Portugal, puis je retournerai à Francfort pour régler tous les détails de mon départ pour pouvoir arriver ici le 25 la tête complètement libérée. J'ai déjà commencé à visiter quelques appartements et je pense qu'avec ma compagne, on ne devrait pas mettre trop de temps pour s'acclimater.

Comment vois-tu ton adaptation ?

Le fait que je parle un petit peu français va, je pense, faciliter pas mal les choses pour ce qui est des relations avec le groupe, le staff ou même dans la vie de tous les jours. Sinon au niveau du terrain, j'arrive sans rien revendiquer, mais avec l'intention de faire ma place dans l'équipe. Je veux rendre la confiance placée en moi par les dirigeants.

Un petit mot à l'attention des supporters...

J'ai envie de leur dire que je suis heureux d'arriver dans un club avec un public aussi chaud. Comme tous les joueurs, j'aime tes supporters qui poussent vraiment leur équipe et c'est encore plus vrai pour un attaquant comme moi qui aime provoquer balle au pied. J'espère qu'ils continueront comme ça pour nous aider à nous transcender.

A lire dans ACTUFOOT une grande enquête suite aux attaques infondées du journal L'équipe. Les avis de F.Guidicelli ,J.Cobos et de M. Chevier .1.50 euros seulement.