Nice : Cobos, futur directeur du centre de formation
Le défenseur niçois José Cobos
(34 ans) nous a annoncé jeudi qu’il jouerait une saison supplémentaire avec
l’OGC Nice. Avant de devenir par la suite, le directeur du centre de formation
du club.
Après Eric Roy, un autre Niçois pense à son avenir. A 34 ans, le capitaine du
GYM José Cobos nous a annoncé qu’il s’était engagé pour une saison
supplémentaire avec le club. Il a également accepté le poste de directeur du
centre de formation que les dirigeants niçois lui ont proposé. « J’ai re-signé
pour un an, jusqu’en 2004, car je me sens capable encore pendant un an de donner
le maximum.
Après, on verra. Comme je me sens capable de jouer une saison de plus, j’ai
proposé au club mon envie de rester une saison supplémentaire et on a signé
rapidement. Et j’ai aussi rencontré le président du club, qui m’a proposé un
poste intéressant, qui va être créé, celui de directeur du centre de formation.
Cela m’a fait plaisir qu’il pense à moi pour ce poste, surtout que je venais de
re-signer. Quant à ma retraite sportive, je n’y ai pas encore pensé, car je vis
au jour le jour. Je pense surtout à l’avenir du club. »
Propos recueillis par Thomas Carlat
Cobos, un capitaine épanoui
A la tête de l’équipe surprise de la saison, José Cobos semble avoir retrouvé
une seconde jeunesse au sein des Aiglons. Epanoui comme il l’a rarement été, il
refuse de se mettre la pression pour la fin de saison. Et évoque le bonheur de
jouer avec « son » groupe.
José Cobos est aujourd’hui une figure emblématique de Nice. Capitaine sur le
terrain, il l’est également en dehors. On se souvient l’avoir vu batailler tout
l’été avec les responsables du football français pour que Nice conserve son
accession à la Ligue 1. Sur le terrain, il n’a rien perdu de la fougue et de
l’esprit de combativité qu’on lui connaissait à l’époque de Strasbourg ou du PSG.
Mais l’homme semble aujourd’hui plus mûr, presque assagi. Il se déclare
également émotionnellement comblé par l’aventure qu’il vit : « Je me sens bien
dans ce club, je suis vraiment épanoui ». Un bonheur comme il semble rarement en
avoir connu dans le passé. « Dans tous les clubs où j’ai joué, j’ai vécu de bons
moments. Aujourd’hui, quand je vois cette saison, je suis fier d’être à l’OGC
Nice. » Et Cobos n’hésite pas à aller loin : « On peut dire que c’est l’une de
mes plus belles saisons. »
Ce plaisir retrouvé, qu’il souhaite partager avec un public et une ville qui a
toujours soutenu le club ces dernières saisons, Cobos semble l’avoir transmis au
reste du groupe : « On est vraiment une bande de copains. Il n’y a pas de
joueurs tordus dans cette équipe. On se retrouve tous les matins avec beaucoup
de plaisir. » Pour ce groupe, composé de jeunes joueurs « qui avaient besoin de
se refaire de santé », José Cobos éprouve un respect indéfectible. De l’amour
presque. « Je leur souhaite du bonheur. Ils ont eu une mentalité exemplaire. Et
ils méritent, en fin de saison, de bien terminer cette histoire ».
« Si on ne décroche rien, on sera déçu »
La notion de groupe revient incessamment, comme un refrain, dans le discours de
l’ex-Parisien. Au point de s’effacer totalement derrière le collectif. « Pour
moi, la force d’une équipe, c’est un groupe et non un joueur. Quand on se sent
bien dans un groupe, on ne veut oublier personne. » On sent dans sa voix que la
sincérité n’est pas feinte, et qu’il l’aime son équipe. « Les gens dans cette
équipe ont un bon fond », souligne-t-il.
A 34 ans, José Cobos savoure toutes les heures qu’il passe sur le terrain,
guidée constamment par une envie de bien faire. « Avec l’âge, je me rends compte
que c’est une chance d’exercer ce métier. On est des privilégiés. » Une
philosophie qu’il applique à la fin de saison qui attend l’OGC Nice. « Notre
souci est de préparer match après match, de donner du bonheur aux gens. Après,
on verra. » Malgré tout, même si Capitaine Cobos reste prudent, il confesse : «
Ce groupe mérite d’être récompensé. Si on ne décroche rien, le groupe sera déçu.
» Un groupe qui décidément ne quitte pas les pensées d’un José Cobos
définitivement heureux d’être le capitaine d’un tel navire.