Cobos :

« La Coupe nous tient à cœur »
 

extrait

 

Sortis indemnes d’un match mal engagé à Toulouse, les Niçois ne cachent pas leur satisfaction en ce début de semaine. A l’image du capitaine José Cobos, les Aiglons veulent surtout retenir leur force de réaction dans l’adversité. Et enchaîner avec une qualification mercredi en Coupe de la Ligue.


José Cobos, que retenez-vous de ce point pris à Toulouse samedi dernier ?

On a prouvé une fois de plus que l’esprit de groupe pouvait nous permettre de revenir au score. On a fait énormément d’efforts. Mais ce n’est pas tant le fait d’avoir égalisé qui nous comble, c’est surtout la manière. On a joué intelligemment, on a gardé le ballon, on a eu la maîtrise technique. A l’extérieur, c’est impressionnant.

Quel a été le discours à la pause, alors que l’équipe était menée et qu’elle venait juste d’être amputée d’un élément (Cherrad) ?

D’abord, on a essayé de récupérer, de digérer les 45 minutes que l’on venait de faire. On était venu à Toulouse pour gagner et à la pause, on se retrouvait dans une situation délicate. Mais il restait encore une mi-temps et il fallait tout de suite retrouver nos valeurs, se retrousser les manches et revenir au score car il y avait la possibilité. Juste avant la mi-temps, on avait encore eu deux belles occasions. Donc en jouant, on savait que l’on pouvait revenir. Il suffisait de garder un peu plus le ballon.

Finalement, vous réussissez le nul et ne perdez pas de terrain sur les relégables…

Bien sûr, car c’est ça l’objectif. Mais ce qui fait plaisir aussi, c’est l’image que l’on a dégagée dans un moment difficile. On a eu droit d’ailleurs à quelques commentaires élogieux…

Christophe Revault notamment, qui s’est montré admiratif devant votre prestation en deuxième mi-temps…

Oui, même s’il a un peu exagéré en nous comparant au Real ou à la Juve ! (rires) Mais ça fait plaisir. On a dégagé cette force sur le terrain en deuxième période. Pour nous, c’est une victoire.

Malgré ça, depuis son retour en L1, Nice connaît toujours des difficultés à jouer contre les mal classés. Comment peut-on l’expliquer ?

Je ne suis pas d’accord. Ce match, je crois qu’on l’aurait perdu l’année dernière. Un peu à l’image de notre déplacement à Troyes (NDLR : Nice s’était incliné 1-0 sur un but inscrit dès la 3eme minute). Là-bas, on s’était précipités. Cette fois, on a joué intelligemment, avec beaucoup de maturité. La semaine dernière déjà, nous avions très bien joué contre Montpellier, qui n’est pas relégable mais qui lutte comme nous pour le maintien.

Samedi prochain, un autre reléguable sera au programme (Guingamp), avec cette fois l’objectif de gagner…

Oui mais de toute façon, on joue tous les matchs pour les gagner, même à l’extérieur. Le nul rapporte très peu. Avant une rencontre, je n’ai jamais entendu le discours « ce soir on joue le match nul ».

Avant cela, il y aura un huitième de finale de Coupe de la Ligue contre Metz. Aussi bien sportivement que financièrement, c’est un match important pour l’OGCN…

Très important. En plus, ça fait longtemps que le club n’a pas atteint les quarts de finale d’une coupe nationale. Pour nous les joueurs, c’est un plus dans une saison. Un plus pour tout le groupe. Tout le monde se sent concerné. Mais ce sera très difficile car en championnat, contre Metz, on a eu à faire à une équipe étonnante.

Les Messins étaient venus prendre un point au Ray voici deux semaines (1-1)…

On avait fait une bonne deuxième mi-temps là encore mais ils nous avaient laissé une grosse impression. Ce quart, c’est quelque chose que l’on veut s’offrir, que l’on veut offrir à notre public. On a cette chance de jouer à domicile, avec nos supporters. Tout ça met un peu de piment. Ce ne sera pas évident, comme tous les matchs de coupe. Mais ça nous tient à cœur.