Le point avec José 

 

extrait

 

 

Comment se trouve le groupe moralement ?

On a passé un mauvais week-end. Deux jours difficiles. Mais depuis la reprise, mardi, le groupe a repris le dessus. En travaillant. Aujourd'hui (hier), déjà, ça va beaucoup mieux. Je peux vous dire que les deux dernières séances ont été les plus intenses depuis le début de saison. Un signe qui ne trompe pas. Dans le contexte, le groupe avait deux options : soit baisser les bras, soit s'accrocher pour mieux rebondir. C'est la deuxième option qui s'est révélée. Ça ne m'étonne pas.

Nice en panne de but (en championnat), c'est frustrant ?

Sur le terrain, en tout cas, on ne ressent pas la frustration. On connaît la qualité de nos attaquants. Il s'agit d'un mauvais passage. Mais si les attaquants ne marquent pas, c'est peut-être que l'équipe n'a pas fait l'effort nécessaire pour donner la bonne passe ou provoquer la bonne situation.L'efficacité repose sur un tout.

L'enjeu de la venue de Bastia ?

C'est dans les moments importants que la solidarité doit faire la différence. On est focalisés sur les trois points à prendre. Bastia, on connaît la qualité de cette équipe, notamment au milieu, avec Diarra et Batlles, et dans le secteur offensif. Mais là, on ne va pas trop s'occuper de l'adversaire. La solution, on sait qu'elle viendra de nous. Avec les ressources nécessaires pour retrouver le chemin de la réussite.

Nice se prend-il à regarder vers le bas du tableau ?

- Pourquoi pas ! A force de lorgner vers le haut, on a eu tendance à redescendre... Si regarder derrière, ça peut nous permettre d'avancer, tant mieux. Personnellement, je n'ai pas d'appréhension.