Cobos/Valencony, le regard des jeunes anciens
Extrait
Quelle est l'ambiance après cette défaite en Coupe de la Ligue ?
Bruno Valencony : A la fin du match la déception était énorme. Nous étions abattus. Nous espérions tellement de cette finale que nous ne pouvions qu'être déçus. J'espère que l'on va repartir du bon pied car nous avons encore trois échéances en championnat dont celle de dimanche à Ajaccio.
José Cobos : En effet,
nous sommes un peu abattus. C'est une énorme déception surtout car nous savons
que l'équipe de Nancy était à notre portée. Le début de match nous a crispés.
Nous avons encaissé un but assez tôt ce qui allait plus dans le sens des
Lorrains que dans le nôtre. Nancy a mené au score et ils ont fermé le jeu comme
ils en ont l'habitude. Nous avons été déstabilisés même si nous avons eu une
belle réaction en deuxième mi-temps. Nous savions qu'en jouant nous pouvions
remporter ce match. Nous ne sommes pas arrivés à mettre en pratique ce que nous
avions préparé.
Avec un peu de recul,
selon vous, pourquoi le Gym a t-il perdu cette finale ?
BV : Je ne sais pas s'il y a une réelle explication. Nous sommes moins bien entrés dans le match que cette équipe de Nancy. Nous nous en sommes aperçus dès les premiers ballons. C'était plus facile pour eux car ils ont un jeu basé sur le physique et le mental, alors que nous, en plus de cela, il faut que l'on soit bons techniquement pour développer notre meilleur football. Il ne faut pas de déchets. Quand les joueurs sont un peu tendus, cela devient forcément plus difficile. Nous étions stressés dès les premières minutes et il a fallu une mi-temps pour réellement rentrer dans le match. Malheureusement c'était trop tard !
JC : Ce qui est sûr,
c'est que nous avons bien préparé ce match et nous ne l'avons pas joué avant
d'entrer sur la pelouse. Il n'y avait pas d'excès de confiance. Au contraire,
nous avons appris à mieux connaître notre adversaire. Ses points forts, ses
points faibles. Je n'ai pas senti le groupe tétanisé. Ce que l'on peut dire
c'est que nous avons mal négocié les premiers ballons. Cela a peut-être donné
confiance à Nancy. Ensuite, l'ouverture du score ne nous a pas aidés. Il nous
restait 70 minutes pour revenir, ce que
l'on a fait en deuxième mi-temps après une belle réaction. Avec le carton rouge
qu'ont récolté les Nancéiens la voie était toute tracée. En fin de compte cela
n'était pas le cas. C'est aussi pour cela que la déception est immense.
Qu'a-t-il manqué à l'OGCN
pour remporter ce trophée?
BV : A la mi-temps, nous nous sommes dit que l'on était en train de gâcher cette fête. Nous avions manqué notre première mi-temps. Nous étions menés 1-0. Franchement, arriver en finale et tout rater, c'était déjà très décevant pour nous et pour tous nos supporters qui étaient venus nous encourager au Stade de France. Il fallait montrer un autre visage. A l'entame de la deuxième mi-temps nous avons moins pensé aux conséquences d'une défaite et nous nous sommes lancés à fond dans la bataille. On s'est aperçu de suite que ça allait bien mieux. Marama égalise et quelques instants après Nancy évolue à dix. On sait que les équipes qui sont en infériorité numérique ont souvent du mal à gagner leur match. Cela demande beaucoup plus d'efforts et de solidarité. Quand on voit la deuxième mi-temps où Nancy marque sur sa seule occasion, si on peut appeler cela une occasion, cela fait râler. Nous avons tout mis en oeuvre lors de cette deuxième mi-temps, il nous a malheureusement manqué la finition.
JC : Nous avions tout
pour nous. Nous avons égalisé et Nancy s'est retrouvé à dix à l'heure de jeu. La
situation était favorable. Des fois cela se joue à rien du tout. Il a fallu un
coup de pied arrêté, qui est la grande force de
Nancy, pour faire pencher la balance du mauvais côté. Nous étions pourtant
avertis. Malheureusement pour nous cela leur a réussi le jour J.
S'il y avait quelque
chose à refaire ?
BV : Pas grand-chose ! Je crois que tout a été mis en oeuvre pour que la préparation soit la meilleure possible avant l'événement. Nous avons fait ce qu'il fallait toute la semaine à Nice et la veille à Paris. Nous n'avons pas voulu partir trop tôt pour ne pas rester trop isolés dans notre coin. Les Nancéiens sont partis pour la capitale en début de semaine mais je ne crois pas que cela ait pesé sur le résultat. Cela n'a rien à voir ! Cela vient plutôt de notre entame de match où nous avons raté quelques passes. Quelques grains de sable ont enrayé la machine. Ensuite, nous n'avons pas réussi à nous remettre en selle.
JC : Le match ! Si nous
rejouons dix fois cette rencontre, nous la gagnons neuf fois. Nous avons créé du
jeu toute la saison, malheureusement nous n'y sommes pas parvenus au Stade de
France. C'est crispant à vivre. Les Nancéiens ont une telle façon de jouer que
s'ils ouvrent le score il est très difficile de les battre. C'est
malheureusement ce qu'il s'est passé même si nous avons eu une belle réaction.
Comment avez-vous
vécu cette finale ?
BV : Cela m'a rappelé
celle de 1997 en trois fois plus grand et avec trois fois plus de Niçois dans le
stade
(sourire). J'ai ressenti la même ferveur. En 97, cette ambiance m'avait gonflé à
bloc. Je me sentais bien mieux que d'habitude. Cela avait décuplé mes forces. Un
peu l'effet inverse par rapport à cette finale face à Nancy. Mais après tout,
chaque joueur a sa façon d'appréhender les choses. C'est peutêtre aussi
différent que l'on soit dans les buts ou sur le terrain. Balle au pied c'est
sans doute plus compliqué. Malgré tout, cette ambiance était magnifique. Ce
stade en rouge et noir était très beau.
JC : Comme je l'ai dit,
c'était assez crispant. En étant sur le banc cela n'était pas facile car je n'ai
déchaussé mes crampons que depuis quelques mois. En plus je m'entraîne quelques
fois avec le groupe. Il y avait donc cette envie d'être sur le terrain. Nous
avons essayé de donner confiance aux joueurs. Nous avons tout fait mais nous ne
sommes pas les patrons sur le terrain. Là, nous ne pouvons plus intervenir.
Lorsque l'on est sur le banc, on a envie de glisser des mots aux joueurs. De
leur dire : « Cela reste un jeu, ne soyez pas crispés, au contraire, pratiquez
votre jeu avec vos qualités !». Surtout que nous avions des certitudes dans le
jeu.
Les joueurs ?
BV : Le groupe était
bien. Je n'ai senti les joueurs ni stressés, ni euphoriques. Ils étaient
vraiment bien. Dans leur sujet. Prêts à disputer un grand match. Nous avons mis
en place des réunions et des séances vidéo assez courtes pour ne pas trop mettre
de pression sur le groupe. Nous étions un peu à l'écart. Dans un hôtel
tranquille.
Sincèrement, jusqu'à l'arrivée au stade, rien ne laissait présager une première
mi-temps aussi tendue. Je suis rentré un peu plus tôt sur la pelouse pour
échauffer Hugo (Lloris). J'aime bien arriver avant les joueurs pour m'imprégner
de l'ambiance. Pour prendre la température. L'hymne « Nissa la bella » était
très émouvant. Après, dans les couloirs je ne sais pas comment les joueurs ont
vécu ce moment.
JC : Il leur manquait peut-être d'un peu d'expérience. Ils étaient très motivés. Ils voulaient réussir leur match et remporter cette coupe. Je ne pense pas que le côté émotif ait pris le dessus car si nous rejouons cette finale nous avons plus de chance de la gagner que de la perdre. Malheureusement pour nous, samedi dernier l'équipe de Nancy était très bien. Il ne faut pas l'oublier non plus. L'ASNL a fait un bon match. Il faut savoir l'accepter.
La public niçois présent au Stade de France ?
BV : J'ai surtout été impressionné par tout ce qui a précédé le match. Malgré tout, je les ai trouvés assez abattus après l'ouverture du score de Zerka pour Nancy. Je crois qu'ils en ont pris un gros coup derrière la tête comme lorsque Kim a redonné l'avantage aux Lorrains. On aurait dit que c'était les supporters qui attendaient le déclic du terrain pour se réveiller et mettre le feu comme quand Marama (Vahirua) a égalisé. Là, ils ont explosé. A chaque fois que nos supporters ont poussé l'équipe, il n'y avait pas photo avec les Nancéiens. On voit que les supporters du Gym sont un peu maîtres en la matière.
JC : Il n'a pas raté sa finale ! Les supporters étaient tous fiers. Leur « tifo » et leur grande voile étaient magnifiques. Ils avaient préparé cela toute la semaine pour offrir ce spectacle au Stade de France. Ils voulaient aussi montrer que le public niçois était un public qui encourageait et qui n'était pas violent. Ils ont été exemplaires. Nous sommes aussi très malheureux pour eux. Bien sûr, à la fin du match nous avons pensé à nous, à nos proches, au club mais nous n'avons pas oublié les supporters. Quand vous voyez 30.000 fans qui se déplacent, vous avez envie de réussir aussi pour eux car c'est un moment unique dans une carrière. Un moment que vous avez envie de partager avec eux. Nous avons manqué notre rendez-vous. C'est dommage!
Dans quel état d'esprit est le groupe à deux jours de reprendre le championnat face à Ajaccio ?
BV : C'est difficile de rebondir après une telle déconvenue mais il faut que les joueurs nous montrent une réaction d'orgueil. Pour leur amour propre. Il faut faire le maximum pour démontrer dès ce match contre Ajaccio que l'on n'a pas gagné cette Coupe de la Ligue mais que l'on peut gagner d'autres matches. Pour l'équipe, le club et les supporters cela serait bien de terminer au meilleur classement possible.
JC : C'est difficile,
comme l'a dit Bruno, mais tout sportif de haut niveau se doit de se remettre en
question. De ne pas baisser les bras. Donc maintenant place au championnat où
nous pouvons encore gagner une ou deux places. Il nous reste encore cet
objectif. Nous avons envie de bien terminer ce championnat.
C'est l'objectif de
cette fin de saison ?
BV : Absolument ! Terminer dans les dix premiers en étant finaliste d'une coupe nationale c'est plutôt pas mal. C'est déjà une superbe saison. Cela aurait été extraordinaire de remporter ce trophée mais rappelez-vous que la saison-dernière, l'OGC Nice s'était sauvé lors de l'avant dernière journée de championnat face à Auxerre. Il nous reste trois matches, nous ne devons pas nous écrouler. J'espère qu'il y aura une réaction car il n'est pas concevable de laisser tomber ces trois rendez-vous. Nous savons que si nous prenons cinq ou six points nous terminons dans les dix premiers ce qui serait une belle récompense. Et puis, vous savez, en général, une équipe débute souvent son championnat comme elle l'a terminé. Cela serait pas mal de bien clôturer la saison pour effectuer un bon début en 2006-2007. Il faut déjà penser à l'année prochaine.
JC : Exactement, il y a encore un beau petit challenge à relever.
Quelles peuvent être les conséquences de cette défaite en finale ?
BV : Comme je l'ai dit, la saison dernière nous nous sommes sauvés en toute fin de championnat. Cette année nous avons pu constater de réels progrès et j'espère que cela n'est qu'un début. Les joueurs ne doivent pas penser que cette défaite en finale est une fin en soi. Au contraire, il faut que cela soit un point de départ. Cela doit nous servir pour terminer régulièrement dans les dix premiers, faire de bons parcours en Coupes et concrétiser l'arrivée du Grand Stade. Cela doit nous motiver !
JC : Je ne sais pas mais cela nous servira pour l'avenir. Mais bon, nous aurions préféré remporter ce trophée pour grandir un peu plus vite.
C'est en quelque sorte reculer pour mieux sauter ?
BV : Exactement. C'est pour cela que je disais que cette défaite devait nous motiver plus qu'autre chose. Personnellement, pour ma première saison au sein du staff je me suis régalé. Que l'on termine bien la saison et cela nous donnera beaucoup d'espoirs pour l'année prochaine. J'ai hâte d'y être pour voir ce que l'on est capable de faire (sourire).
JC : L'avenir nous le
dira...
Fidéliser le public
n'est-ce pas la grande victoire de cette saison 2006 en vue de la construction
du Grand Stade ?
BV : Oui, c'est certain car cela paraît incroyable de faire monter autant de Niçois au Stade de France, avec en plus, toutes les galères qu'ils ont connues pour mettre en place leur déplacement. C'était impressionnant de voir le monde qu'il y avait. J'espère donc que les 25 ou 28.000 supporters du Stade de France seront toujours derrière nous lorsque nous évoluerons dans le Grand Stade à Nice.
JC : Oui car nous avons pris conscience que les supporters étaient prêts à se déplacer à 30.000 donc il est sûr que si cela se passe bien pour nous lors de l'arrivée du Grand Stade, nous allons le remplir. Je n'ai aucune inquiétude là dessus.
Comment voyez vous l'avenir du club aujourd'hui ?
BV : Avec les dirigeants que nous avons et l'arrivée du Grand Stade, il n'y a pas de raison que cela se passe mal. Le club grandit et c'est essentiel pour progresser dans le championnat. Qui dit Grand Stade, dit nouveaux sponsors et un budget en hausse. C'est important ! Je suis vraiment optimiste. J'ai envie que ce club marche fort et si je suis encore là aujourd'hui c'est parce que j'ai toujours cru en ce club.
JC : C'est Ajaccio ! Nous devons bien terminer la saison pour rester dans une bonne dynamique. Je sais que c'est dur mais il y a eu de belles choses cette saison, il ne faut pas tout remettre en cause. Nous sommes un peu abattus mais nous nous devons d'être forts et de réagir. Le Gym se doit de terminer sur une bonne note.
Que manque-t-il au Gym pour devenir un grand club ?
BV : Pour être régulièrement dans les dix premiers il faut un budget conséquent. On peut réussir une bonne saison en ayant de la réussite mais pour toujours rester au sommet il faut assurer côté finances en plus de l'état d'esprit et de la motivation. C'est ce que l'on essaye de bâtir à l'OGC Nice.
JC : Déjà, ce que les
dirigeants et les joueurs ont fait depuis quatre ans est exceptionnel. Il faut
maintenant se maintenir en Ligue 1 et chaque saison « grappiller » une ou deux
places. Il faut y aller doucement. Travailler dans la sérénité sans trop de
mouvements pour que le club progresse. Nous devons nous inspirer de ce qu'ont
fait les Lyonnais ou le PSG lorsque j'évoluais à Paris. Il faut de la stabilité
au niveau des dirigeants, des actionnaires, du club et des joueurs. Garder
l'effectif et chaque saison le bonifier grâce à l'apport de deux ou trois
éléments. Nous y arriverons !
Votre première saison au sein du staff ?
BV : Cela n'était pas évident ! Je restais frustré de ne pas avoir pu participer à ces trois dernières années au haut niveau. Cette année, je me suis régalé. J'ai passé de merveilleux moments à entraîner les trois gardiens mais aussi avec le staff et l'ensemble du groupe. J'ai vécu une superbe saison. Cela n'était pas facile de passer de l'autre côté de la pelouse mais je me suis investi et je suis très content de cette reconversion.
JC : Comme pour Bruno, la
transition s'est faite rapidement. Au début c'était assez dur car il fallait
faire le deuil du rôle de joueur. Pour faire un peu d'humour, lorsque je me suis
posé sur le banc de touche en tant qu'entraîneur adjoint, j'avais l'impression
d'être remplaçant (rire). Depuis, cela va mieux. J'apprends le métier. Le job
d'entraîneur est très difficile. Il y a la préparation mais aussi plein de
choses à gérer. Je suis à ce poste aussi pour passer mes diplômes pour devenir
un jour entraîneur. Avec le staff, nous avons envie de faire de belles choses à
Nice. Tous ensemble ! En gardant en mémoire ce que l'on a fait cette année. Tout
cela est positif, car aujourd'hui, en France, on parle du beau jeu pratiqué par
le Gym.
Frédéric Antonetti ?
BV : Je le connais depuis longtemps. J'avais 19 ans quand je suis arrivé à Bastia alors que lui revenait jouer au Sporting. Je l'ai connu en tant que joueur, puis entraîneur quand il est devenu entraîneur du SCB. C'était donc plus facile pour moi de m'intégrer dans le moule de son staff car je connaissais le personnage ainsi que sa mentalité. C'est aussi pour cela que j'ai pris du plaisir cette saison. Il a certes changé en dix ans mais il a su garder le même état d'esprit. C'est un vrai passionné. Un bosseur. Il s'investi à 200% pour le club et pour ses joueurs. Ajoutez à cela l'expérience et cela vous donne ce résultat (sourire).
JC : Vous savez, c'est le
24e coach que je côtoie (rire). Il a une forte personnalité. C'est quelqu'un
decorrect qui trouve une explication à tout, qui essaye de donner les meilleures
explications aux joueurs: `II est proche de l'équipe. Il se remet toujours en
question. C'est l'un des meilleurs entraîneurs que j'aie connus dans ma
carrière. C'est quelqu'un avec qui je m'entends très bien !
Vous qui avez évolué
dans plusieurs clubs, existe-t-il un « particularisme » nissart ?
BV : Je ne suis pas très bien placé pour en parler car j'ai évolué 9 ans à Bastia et 9 ans à Nice. Je n'ai connu que deux clubs. Nice ressemble quand même un peu à Bastia avec beaucoup de ferveur autour de l'équipe. C'est le Sud ! Cela va d'un extrême à l'autre (rire). Si cela se passe bien le public est à fond derrière vous. Si cela se passe mal c'est différent (il sourit). A Nice, nous avons l'esprit « famille » avec l'amour du club et c'est cela le plus important !
JC : Quand je suis parti
de Toulouse j'avais la possibilité de rejoindre deux clubs de Ligue 1 mais Nice
m'a attiré de suite. Par rapport à son passé, à l'engouement qu'il y avait
autour de l'équipe. Quand je suis arrivé il n'y avait que 3.000 supporters au
stade mais ceux-là valaient sans problème les 10 ou 15.000 qu'il y avait dans
d'autres clubs. Il y avait aussi l'envie de construire. Le challenge était très
intéressant. Je n'ai pas hésité une seconde. Il y a quelque chose de beau à
faire ici.
Quels meilleurs souvenirs partagez-vous ensemble ?
BV : Sans aucun doute la montée en Ligue 1 à laquelle nous avons tous les deux participé mais aussi notre dernier match en Ligue 1 face à Lyon à Gerland (0-0). Je savais que c'était mon dernier rendez-vous, cela n'était peut-être pas le cas de José (rire). Je retiens également la rencontre amicale contre le FC Thoune. C'était en quelque sorte notre jubilé (rire).
JC : Bruno sera peut-être
étonné mais je dirais les cinq ou six saisons que j'ai passées à ses côtés. Il y
a bien sûr eu les évènements de 2001-2002 avec cette mobilisation derrière le
club mais aussi la montée, l'épopée lors de la première année en Ligue 1 ainsi
que le quotidien. Tout simplement... J'aurais bien aimé garder en souvenir cette
finale de la Coupe de la Ligue. Cela aurait été énorme pour Bruno qui a déjà
gagné la Coupe de France 97 avec le Gym. J'aurais aimé partager ce lui car nous
avons été joueurs et qu'aujourd'hui nous sommes dans le staff, cela aurait été
un beau petit clin d'œil. Un beau début !
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