Bordeaux - Nice
Fiche technique
Stade
Chaban-Delmas, Girondins de Bordeaux bat OGC Nice 1 à 0 (1-0)
22.533 spectateurs
Arbitre : M. Auriac
But :
Bordeaux: Denilson (11s)
Avertissements :
Bordeaux: Alonso, Cheyrou, Denilson
Nice: Bellion
Les
équipes:
Bordeaux : Ramé (c) - Jemmali, Planus, Fernando, Marange - Faubert, Mavuba,
Alonso, Denilson (Cheyrou, 78è) - Chamakh (Laslandes, 80è), Darcheville (Perea,
67è). Ent: Ricardo
Nice : Lloris - Varrault (c), Traoré, Yahia, Jarjat - Echouafni, Balmont, Rool (Ederson,
73è) - Bagayoko (Camara, 73è), Koné, Bellion (Roudet, 46è).Ent: F.Antonetti
Résumé Sport24.com
On a retrouvé Bordeaux
Bordeaux
s’est rapproché un peu plus de la Ligue des Champions en décrochant face à Nice
sa 16e victoire de la saison, sa 10e sur son score fétiche de 1-0. Un petit but
de Denilson au bout de 11 secondes de jeu aura suffi pour faire la différence.
Débarrassés
involontairement de la Coupe de France à Montpellier, les Girondins, avec plus
qu’une seule compétition à disputer, voyaient la réception de Nice comme un bon
moyen de rebondir, dans une période un peu plus délicate après trois mois de
haute volée. Le capitaine Ulrich Ramé s’était d’ailleurs permis de rappeler dans
la semaine à ses partenaires que rien n’était acquis, même si le nul de Lille à
Strasbourg (2-2) samedi arrangeait bien les affaires des Bordelais.
Une entame de rêve
Le
message du gardien girondin avait semble-t-il été reçu cinq sur cinq puisque,
après 11 secondes de jeu seulement, Denilson ouvrait déjà la marque (1-0, 1ère).
Contrairement à ce que font beaucoup d’équipes, les joueurs au scapulaire
n’envoyaient pas la balle directement en touche sur le coup d’envoi mais sur la
défense niçoise. Traoré, lobé, voyait Denilson lui filer sous le menton et
tromper Lloris du plat du pied gauche. Trois petites secondes de trop toutefois
pour devenir le but le plus rapide de l’histoire du championnat, propriété du
Caennais Michel Rio en 1991-1992 avec 8 secondes. Cela ne pouvait pas mieux
démarrer pour Bordeaux et cette action lançait un match débridé dans les
premières minutes. Bagayoko, en bonne position, manquait à deux reprises son
contrôle dans la surface (4e, 10e) puis Baky Koné, après une déviation de la
tête du Malien, obligeait Ramé à un bel arrêt sur une reprise de volée (13e).
Après ce premier quart d’heure rythmé, les deux équipes s’offraient une petite
respiration qui, malheureusement, durait jusqu’à la pause. Forts de leur
avantage, les Girondins, passés maîtres dans l’art de conserver un score de 1-0,
se contentaient d’attendre une formation niçoise qui voulait absolument passer
dans l’axe. Un régal pour les défenseurs bordelais, jamais inquiétés. Mais
Bordeaux manquait également de promptitude en contres, avec un Jean-Claude
Darcheville relativement peu inspiré, pour menacer les cages de Lloris, mis à
part un missile de Denilson qui passait au-dessus (25e). Si bien que les deux
équipes regagnaient les vestiaires sur ce score de 1-0 logique, après une
première période qui n’avait pas tenu les promesses affichées au départ.
Nice sans inspiration
Face aux
difficultés de son équipe à passer par les ailes, Frédéric Antonetti tentait de
remédier à ce problème en sortant Bellion au profit de Roudet. Celui-ci se
mettait tout de suite en évidence en déclenchant une frappe puissante de 20
mètres, sur laquelle Ulrich Ramé s’envolait parfaitement pour empêcher le cuir
de nettoyer sa lucarne (50e). Bordeaux tenait un peu mieux la balle dans une
deuxième période toujours hachée par de nombreux coups de sifflet. Sur une
action bien élaborée entre Alonso et Faubert sur le côté droit, Chamakh servait
Mavuba en retrait mais celui-ci frappait au-dessus (62e). Les Girondins
n’étaient toutefois pas à l’abri d’un coup de pied arrêté niçois et sur un
corner, Varrault plaçait un tir dangereux sur lequel Ramé était rapidement
intervenu (64e).
L’imagination faisait toutefois toujours défaut du côté des Aiglons pour tenter
de marquer un but à une équipe bordelaise, qui n’en avait encaissé aucun depuis
le début du championnat dans la dernière demi-heure de jeu, à domicile comme à
l’extérieur ! Malgré les entrées de Camara et Ederson, Nice n’allait jamais être
en position de mettre à mal cette statistique. Les Aquitains, eux, géraient
tranquillement pour remporter leur 10e victoire sur le score de 1-0. Surtout,
avant de repenser au titre, Bordeaux consolidait sa deuxième place en maintenant
Lille à sept longueurs, avec un match en plus à disputer à Sochaux. Les hommes
de Ricardo peuvent donc aborder le déplacement à Paris avec sérénité alors que
Nice accueillera Strasbourg la semaine prochaine.
Avis latérale Nissart
Nice a été cueilli à froid. Une erreur de Traoré et les niçois s'en vont avec une défaite dans leurs bagages.
Vous allez me dire que l'on méritait sûrement mieux. Certes!
Mais faudrait-il encore marquer! C'est là que le bas blesse... Il nous reste 4 semaines pour retrouver une efficacité offensive qui nous fait cruellement défaut, ces derniers temps.
Vos réactions
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Réactions
Frédéric Antonetti:
"Sur le but, je pense qu'il y a une faute de main mais l'arbitre ne l'a pas vue... C'est une péripétie du match. On a de belles situations peut-être plus la maîtrise que Bordeaux. Je n'ai pas vu un écart entre une équipe qui va disputer la Champions League et une du ventre mou à part qu'ils ont gagné, c'est peut-être là qu'est la différence. D'une manière générale, il nous faut trop de situations pour marquer un but. "
Ricardo :
"En première période, on n'a pas trop su gérer et Nice nous a posé pas des problèmes. Ensuite, je pensais que c'était bien parti mais on n'a pas su marquer le second but. On réussit l'essentiel et la satisfaction des trois points.
Florent Balmont :
"On est déçus car on prend ce but d'entrée mais on n'a pas lâché, on les a bien inquiétés. Je pense qu'on méritait le match nul. A Auxerre on n'avait pas été bons mais là, on a proposé de - belles choses.
Marc Planus:
"C’est certain que marquer au bout de onze secondes décante un match ! Même si on avait insisté à l’échauffement sur l’entame de match. On a reculé ensuite mais mener si tôt est une situation ambiguë. On ne sait pas vraiment si on doit continuer d’attaquer ou attendre. Et puis Nice a fait un très bon match."