Yoann Bigné :
« Toujours heureux de revenir »
Extrait Ouest France
Transféré à l'OGC Nice au cours de l'été 2002, Yoann Bigné, 27 ans, revient en Bretagne samedi pour affronter le Stade Rennais, le club qui l'a formé et avec lequel il a fréquenté l'élite durant six saisons. Si l'ancien international espoirs, souvent blessé, n'a pas toujours été titulaire cette année, il compte faire bonne figure contre son ancien club.
Espérez-vous que la
victoire obtenue la semaine dernière en Coupe de France vous permette de vous
relancer en championnat ?
Cette victoire, contre Reims n'a pas été facile à obtenir (3-1 après
prolongations), et ça fait sept matchs que l'on n'arrive pas à gagner en
championnat. On est donc un peu dans le doute. À Rennes, ça ne va pas être
facile non plus, mais on va essayer de ramener quelque chose...
Justement, Nice est spécialiste des matchs nuls et Rennes est très difficile à
manoeuvrer à domicile. Doit-on s'attendre à un match fermé ?
C'est sûr qu'il va falloir être bien en place et essayer d'opérer en contre. Le
premier objectif est donc de ne pas prendre de but, mais avec les attaquants
rennais, ça risque d'être difficile. À nous de bien jouer les coups que l'on ne
manquera pas d'avoir.
D'un point de vue
personnel, dans quel état d'esprit revenez-vous en Bretagne, presque trois ans
après avoir quitté le Stade Rennais ?
Malgré les deux dernières années où je ne rentrais plus dans les plans de
l'entraîneur, je ne garde que des bons souvenirs de Rennes. Je n'oublie pas le
match contre la Juventus (NDLR : il était au marquage de Zidane), mes années au
centre de formation... Je suis toujours heureux de revenir. Et puis je vais
jouer devant toute ma famille. Chaque fois que le calendrier de la saison sort,
la date du déplacement à Rennes est la première que je regarde. J'espère que ça
se passera aussi bien qu'il y a deux ans. J'avais marqué et fais une passe
décisive (2-2 score final). En tout cas, ce sera surtout toujours mieux que
l'année dernière puisque j'étais suspendu.
Votre contrat prend
fin en juin 2006, mais serez-vous forcément Niçois l'année prochaine ?
J'attends la fin de la saison pour discuter avec les dirigeants. S'ils me font
encore confiance, pourquoi pas. Je me plais bien à Nice, et il règne une bonne
ambiance dans le groupe, même si cette année j'ai eu du mal à revenir après ma
blessure. Mais c'est à moi de travailler pour regagner ma place.