3 questions à Bakari

                                                     

                                                                       

 

- Votre premier match en Ligue 1, vous l'appréhendez comment ?


- Dans la carrière d'un joueur, c'est un événement qui ne s'oublie pas. Je m'attends à un moment très fort. Il y a encore un mois, j'évoluais dans un club modeste de Ligue 2, et donc, là, ce n'est pas le même monde. Je découvre, j'essaye d'apprendre le plus vite possible, c'est un beau challenge. A moi de me montrer à la hauteur. Jouer au milieu ? Ce n'est pas un problème, je l'ai déjà fait à Wasquehal. Il faut surtout bien intégrer le système de jeu, la connaissance de mes équipiers. Cette semaine, on a beaucoup bossé les automatismes avec Romain (Pitau) etYoann (Bigné).


- A Furiani et dans une équipe privée de trois titulaires, ce n'est pas un début coton...


- Non, mais c'est là justement 'où l'on ressent l'état d'esprit de cette équipe. Par rapport au nouveau qui arrive, les gars font tout pour te mettre à l'aise, en confiance. Je ressens plus d'envie que d'appréhension. Bastia, c'est dur, il y a de grands noms, mais je dirais, il n'y a pas de match facile en Ligue 1. Rien qu'à l'entraînement, j'ai pu constater la différence de rythme et d'engagement. Je dois encore assimiler pas mal de détails, dans le jeu, mais aussi dans la vie d'un club du haut de tableau de Ligue 1 alors qu'à Wasquehal, le statut est encore semi-amateur. J'ai déjà le sentiment d'être bien intégré.


- Avec Sammy Traoré (1,94m) et vous (1,97m), le Gym prend de la hauteur...


- (Sourire).. Ce n'est pas courant, mais l'essentiel, c'est d'être efficace. Avec Sammy, on est très copains, on se connaît depuis trois ans. Maintenant, on se retrouve ensemble pour un choc de Ligue 1. Un truc à vivre ! On va tout faire pour que ça reste un beau souvenir...