F. Balmont:"Pour l’instant, je suis toujours Niçois"
Maxifoot.fr
Actuellement blessé à la cuisse, Florent Balmont, le milieu niçois, ratera ce
vendredi le 32ème de finale de la Coupe de France face à Créteil. L'ancien
Lyonnais évoque cette rencontre ainsi que sa situation personnelle en
exclusivité pour Maxifoot.fr.
Depuis quelques semaines, on vous annonce du côté de Marseille. Qu'en est-il
exactement ?
Pour l'instant, je ne suis au courant de rien. J'ai suivi ça comme tout le monde
par le biais des journaux, mais je n'ai pas encore appelé mon agent pour savoir
s'il s'agit de simples rumeurs ou bien si ces approches sont bel et bien
réelles. Pour l'instant, je suis toujours Niçois…Maintenant, c'est vrai que
rejoindre un club comme l'Olympique de Marseille, ça me plairait. C'est évident
! L'OM fait quand même partie des plus grands clubs de France et d'Europe. S'ils
sont vraiment intéressés, j'en suis flatté.
On a également parlé
de Monaco…
Là encore, pour l'instant, ce n'est qu'un bruit. Vous savez, à chaque mercato,
on m'annonce à droite, à gauche. L'année dernière, par exemple, on me parlait
beaucoup du PSG…Finalement, je suis toujours là ! A l'heure actuelle, le plus
important pour moi, c'est d'aider le club à se maintenir.
Toutes ces rumeurs
peuvent–elles vous perturber ?
Non, à mes yeux, ce ne sont que des effets d'annonce comme il y en a à chaque
mercato.
Nice se déplace ce
vendredi à Créteil pour le compte des 32èmes de finale de la Coupe de France.
Quelle importance revêt cette rencontre ?
L'an dernier, la Coupe de la Ligue nous avait permis de nous relancer en
championnat. Cette saison, il faut faire pareil. C'est un bon match de rentrée.
Il conditionnera d'ailleurs sûrement la suite de notre deuxième partie de
saison. D'où l'importance de l'emporter pour retrouver un peu de confiance et de
sérénité. Je me rappelle que la saison dernière, à la même époque, Nice était
15ème du championnat. A l'arrivée, on avait terminé 8ème et disputé une finale
de Coupe de la Ligue. Pourquoi pas rééditer cette performance ?
Peut-on qualifier
cette rencontre de "match piège" ?
Oui, en quelque sorte. On a vu que, depuis l'arrivée d'Arthur Jorge, Créteil ne
perd pas souvent. Quoiqu'il arrive, il ne faudra vraiment pas sous-estimer cette
équipe. Personnellement, je fais plutôt partie de ces joueurs qui préfèrent
jouer un club de Ligue 1 dès le premier tour. Au moins, on sait à quoi
s'attendre.
Avant la trêve, votre
entraîneur, Frédéric Antonetti, a déclaré que certains de ses joueurs étaient
"des pleureuses" . Que pensez-vous de cette remarque ?
Il a dit ça à chaud. Il était énervé après notre défaite face à Lens (1-2).
C'est compréhensible. Maintenant, je crois qu'il a surtout déclaré ça pour
tenter de nous remobiliser, pour que chaque joueur essaye d'apporter encore plus
l'équipe. On va bientôt voir si ces critiques portent leurs fruits…
Comment expliquez-vous votre 19ème place en championnat ?
On est tout simplement mal rentré dans ce championnat. Nos six premiers matchs
ont complètement plombé la suite de la saison. C'est vraiment dommage, surtout
qu'on nourrissait beaucoup d'ambitions en début de saison. Ce qu'il nous
faudrait désormais, c'est plus d'efficacité devant le but. Il n'y a que comme ça
qu'on arrivera à gagner des matchs pour remonter au classement. De toute façon,
maintenant, on ne peut plus que grimper. Il faut dire qu'il n'y a pas grand
monde derrière nous…
Vous n'avez pas non
plus été gâté par l'arbitrage ?
C'est vrai, même si, aujourd'hui, on ne veut plus se plaindre. Le président et
l'entraîneur se sont suffisamment exprimés sur le sujet. En plus, si on continue
à critiquer les arbitres, ils vont vraiment finir par nous prendre en grippe !