Auxerre - Nice

 

Fiche technique

 

Stade de l'Abbé Deschamps, AJ Auxerre bat OGC Nice 2 à 0 (mi-temps 0-0)

12.000 spectateurs environ

Arbitre : M. Auriac

Buts :

Auxerre: Akalé (54è), Bolf (78è)

Avertissements :

Auxerre: Mathis

Nice: Rool, Varrault, Abardonado

Les équipes:

Auxerre : Cool - Sagna, Bolf, Mignot, Radet - Violeau (c), Mathis, Cheyrou (Cheryou, 91è), Akalé (Berson, 76è) - Kahlenberg, Luyindula (Pieroni, 76è). Ent: J. Santini.

Nice : Grégorini - Varrault (c), Traoré, Abardonado, Tchato (Yahia, 56è) - Balmont, Echouafni, Rool (Ederson, 71è) - Vahirua (Bagayoko, 73è) - Koné, Bellion. Ent: F. Antonetti.

 

Résumé Sport24.com

 

Parfaitement intraitable

Auxerre a fait honneur à son statut de meilleure équipe à domicile en venant à bout des Niçois ce samedi (2-0). Grâce à un joli but d’Akalé et une tête de Bolf, Auxerre revient provisoirement à hauteur de Lille.

L'objectif des Auxerrois était double ce samedi soir : ne pas permettre à la meute de poursuivants, parmi lesquels figurent notamment Paris, Marseille, Lens ou encore Le Mans, de revenir à portée de fusil et donc de se rapprocher du fameux strapontin européen. Mais également venir titiller Lille (3e), voire même rattraper les Nordistes qui comptaient avant la rencontre trois petits points d'avance. Malheureusement, Jacques Santini devait se passer au tout dernier moment de son stratège et capitaine, Yann Lachuer, souffrant et dont on attendait pourtant le retour.

Les Niçois, quant à eux, espéraient bien poursuivre leur rôle de trouble fête dans la bataille pour l'Europe et accrocher à leur tableau de chasse déjà bien garni (Paris, Monaco, St Etienne et Lille dernièrement) l'AJ Auxerre. Avec un groupe quasiment au grand complet grâce aux retours de blessure de Varrault, Rool et Bagayoko, et de suspension de Bellion, l'OGC Nice, toujours aussi difficile à jouer, notamment à l'extérieur, débarquait donc en Bourgogne avec la ferme intention d'y réaliser un coup.

Deux blocs bien en place

Dans ces conditions, aucune des deux équipes ne prenaient véritablement l’ascendant en ce début de rencontre. Le ballon naviguait d’un camp à l’autre mais face à des blocs bien en place, les offensives étaient pratiquement vouées à l’échec. Après une première frappe signée Balmont (3e), c’est Mathis, légèrement décalé sur le côté droit, qui allumait la première véritable mèche mais son tir était un peu trop croisé (8e). Passé les dix premières minutes, Auxerre semblait enfin prendre la direction des opérations. Sur un centre fort devant le but d’Akalé, le ballon était dévié par deux défenseurs niçois. Un véritable coup de billard qui terminait sa course en corner alors que Luyindula rodait dans les parages (22e). Dans la foulée, sur le contre, Koné fauchait compagnie aux défenseurs auxerrois pour se présenter seul face à Cool mais l’expérimenté portier icaunais gagnait son duel (23e).

La première période était donc plutôt animée. Ne manquait que les buts. En fait, il ne faisait pas bon être un pigeon ce samedi soir au stade de l’Abbé-Deschamps. Car si les actions étaient parfaitement construites, le dernier geste faisait souvent défaut. Témoin cette occasion en or massif pour Kahlenberg après un cafouillage de Tchato. Le milieu auxerrois était tout surpris de se retrouver à quelques mètres de la cage avec le ballon à proximité mais sa frappe en pivot était, une nouvelle fois, hors cadre (33e). Auxerre multipliait les offensives et les centres. Nice éprouvait les pires difficultés à terminer ces 45 premières minutes. Pourtant, ce sont bien les hommes de Frédéric Antonetti qui allaient obtenir la dernière grosse opportunité avec une superbe accélération de Bellion qui se décalait sur le côté droit pour centrer. Celui-ci fuyait Cool mais Koné au deuxième poteau était un peu court (39e).

Des erreurs défensives côté niçois

Le début de deuxième période débutait sur une petite erreur arbitrale aux grosses conséquences pour la suite puisque Koné se présentait seul face à Cool mais monsieur Auriac stoppait l’action pour un hors-jeu… imaginaire (46e). Difficile à avaler pour Frédéric Antonetti. D’autant que quelques minutes plus tard, sa défense allait être prise à revers après une grosse boulette de Tchato. Ce dernier effectuait une relance hasardeuse, l’action se poursuivait avec Kahlenberg qui servait en retrait Lyiundula. L’ancien Lyonnais tentait un extérieur du pied qui arrivait jusqu’à Akalé et qui d’une subtile Madjer, ouvrait la marque (1-0, 54e). Antonetti n’y allait pas par quatre chemins et sortait illico-presto Tchato, remplacé par Yahia.

Evidemment avec ce but d’avance au compteur, Auxerre déroulait et les Niçois couraient désespérément après le cuir. Et quand les partenaires de Vahirua réussissaient l’exploit de leur subtiliser ce précieux bien, ils ne se montraient guère dangereux et tombaient sur un bloc totalement imperméable. Il y avait bien cette frappe dans un angle fermé de Baky Koné mais cela se révélait être du pain béni pour Cool (73e). Ederson et Bagayoko avaient beau faire leur apparition sur la pelouse, c’est bien Auxerre qui allait enterrer les derniers espoirs niçois. Sur un corner de Cheyrou, Echouafni, dégageait sans réfléchir sur l’Auxerrois. Une deuxième chance que l’ancien Lillois allait mettre à profit en déposant un caviar sur la tête de Bolf, oublié par… Yahia (2-0, 78e). De quoi s’arracher les cheveux monsieur Antonetti ! La fin du match ne changeait rien au tableau d’affichage. Auxerre (4e) s’impose 2-0 et remonte provisoirement à hauteur de Lille. Une bonne opération avant d’aller défier au Parc des Princes dans une semaine le PSG. Les Niçois (13es), quant à eux, n’ont pas réussi à résister jusqu’au bout et devront réaliser un match plus convaincant face à Nancy au stade du Ray pour espérer empocher les trois points.

 

Avis latérale Nissart

 

Nice retombe, une nouvelle fois, sur terre. En moins de 15 jours, le gym n'a pris qu'un point sur les neuf possibles (2 défaites, un nul). Il est grand temps que l'OGC Nice renoue avec la victoire sinon la fin de saison s'annoncerait plus compliquée que prévu.  Il est temps de se ressaisir, et ce, dès le prochain match!

 

 

Vos réactions

 

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Réactions

 

Frédéric Antonetti:

« Auxerre a mérité sa victoire. On a été trop nerveux parfois et on a commis des fautes alors que les Auxerrois ne nous ont pas mis en danger. On a commis l'erreur que les Auxerrois n'ont pas commise et quand on les a déstabilisés, on n'a pas su en profiter. Je crois que ça résume le match, puisque après mon équipe n'a pas été au niveau des évènements quand nous avons été menés 1-0. Nous avons eu les premières situations de but et nous n'avons pas su les concrétiser. C'est un apprentissage, il faut garder la tête froide. Si nous avions marqué, cela aurait changé la face du match. On a laissé passer notre chance en première période. A Auxerre, il y a toujours une atmosphère spéciale et il y avait penalty sur Koné. Il faut retrouver nos esprits car j'ai revu des défauts que je n'avais plus vus depuis longtemps. »

Jacques Santini:

« Effectivement, avec les petits soucis de la semaine, mais également avec les problèmes de santé de Yann Lachuer ce matin (samedi) qui a dû déclarer forfait, c'est une belle et bonne victoire ce soir face à Nice. Les joueurs et le groupe au complet ont su parfaitement assumer les difficultés de la semaine et ils ont su assumer l'obligation de prendre les trois points. On a quand même fait le nécessaire face à la puissance de la défense niçoise mais aussi face à la vitesse et la vélocité de ses attaquants. L'obligation de résultat à domicile a été assurée. A partir de là, notre tâche a été accomplie. »

Cyril Rool:

« C'est un match bizarre. On aurait pu ramener au moins le nul. Le premier but était bizarre aussi, mais à Auxerre c'est toujours comme ça. On a l'impression de dominer et c'est eux qui prennent les trois points. En première mi-temps, on a deux belles occasions qui auraient pu changer la physionomie du match. Mais on s'est mis en danger tout seul. Le jeu était équitable mais c'est Nice qui perd. »

Florent Balmont:

« Il est difficile de parler après un tel match. Nous avions la maîtrise en première période et eux procédaient par contre. C'était bizarre. Après on prend un but bête, le second arrive vite et le match est fini. »