St Etienne-Nice

 

Photo afp

 

Fiche technique

Stade Geoffroy Guichard, OGC Nice bat AS St Etienne 1 à 0 (1-0)

22.440 spectateurs

Arbitre : M. Bré

But:

Nice: Bellion (36è)

Avertissements :

Nice: Traoré, Jarjat

Les Equipes:

St Etienne : Janot - Diawara (Zokora, 53è), Perquis, Ilunga, Yahia - Perrin, Sablé (c), Hellebuyck - Feindouno, Piquionne, Mazure (Gomis, 70è). Ent: E. Baup

Nice : Grégorini - Varrault (c), Abardonado, Traoré, Tchato - Echouafni, Balmont, Roudet - Vahirua (Ederson, 63è) - Bellion (Yahia, 91è), Koné (Jarjat, 78è). Ent F. Antonetti

 

Résumé AFP

Un but de David Bellion peu avant la mi-temps a permis à l'OGC Nice de remporter un succès mérité (1-0) mardi au stade Geoffroy-Guichard, aux dépens d'une faible équipe de l'AS Saint-Etienne, au terme d'un match en retard de la 24e journée de Ligue 1 de football.

Les Niçois (10e), qui ont bien maîtrisé cette rencontre, renouent avec la victoire et passent du même coup l'ASSE (13e) au classement. Qualifiés pour la finale de la Coupe de la Ligue, ils n'ont perdu qu'une fois en championnat depuis la reprise, au Mans samedi (2-0), et ce parcours est à peine entaché d'une élimination en Coupe de France à Brest (L2, 3-0).

Tout au long de la partie, les Aiglons ont démontré une belle rigueur défensive, avec un bloc compact et une animation offensive cohérente sous l'impulsion de Florent Balmont et Marama Vahirua.

Ils ont su profiter de la faiblesse des Verts dans tous les compartiments du jeu et aussi d'une certaine passivité de la défense locale, à l'image de Damien Perquis, devancé par David Bellion qui a pu reprendre victorieusement un coup franc de Sébastien Roudet d'abord repoussé par le gardien Jérémy Janot (38).

Et si les Stéphanois, une nouvelle fois pénalisés par leur manque de vigilance sur coups de pied arrêtés, n'ont pas manqué de bonne volonté, le déchet technique a encore été important.

L'ASSE, globalement dominatrice mais au jeu collectif décousu et stérile, reste ainsi sur une série de cinq matches sans victoire et n'a plus gagné sur son terrain depuis le 23 octobre contre Marseille (2-1).

L'entrée en jeu, peu après la mi-temps (54), de Didier Zokora, à peine revenu de la Coupe d'Afrique, n'a pu, à elle seule, résoudre tous les problèmes de l'équipe stéphanoise qui se doit de réagir pour s'éviter une fin de saison pénible.

 

Avis latérale Nissart

Beau cadeau pour le coach niçois qui revenait pour la première fois sur les terres stéphanoises depuis son départ.

Mais on notera surtout que le gym a repris sa route, et de belle manière, après la défaite face au Mans.

 

Réactions

Frédéric Antonetti:

 « Avant d’entrer sur cette pelouse de Geoffroy-Guichard, je peux vous dire que l’émotion était forte pour moi. Heureusement, une fois le match commencé, tout s’estompe. Concernant le match, le quatrième en dix jours, la première mi-temps a été niçoise, avec ce but et deux occasions pour Koné et Balmont. Après, ce fut plutôt un attaque-défense, avec une équipe stéphanoise en situation d’attaque placée, qui n’est pas forcément celle qu’elle préfère. Le classement ? Il demeure très serré entre la 7e et la 15e place. Je crois que la dixième place correspond bien au niveau de Nice. »

Elie Baup :

 «Nice nous a rendu la monnaie du match aller. La physionomie du match s’est inversée. Nous avions débuté le match avec une partie de fébrilité dans notre jeu mais nous avons montré un autre visage après la pause. J’ai envie de m’appuyer sur cette seconde mi-temps qui est intéressante pour la suite. Nous avons eu le monopole du ballon, avons tenté d’écarter par les côtés. Après avoir été très malades face à Toulouse et Sochaux, nous sommes sur le bon chemin de la guérison. Même si tout ne fut pas parfait, j’ai senti des choses positives dans notre jeu. Il y a eu du mieux. Nous avons gagné en confiance. A partir d’aujourd’hui, nous pouvons disposer de tout notre effectif. L’entrée de Zokora fut notamment bénéfique en seconde période.»

David Bellion:

«Mon but? Je suis super content pour l'équipe. On ne nous voit pas comme une grosse équipe mais on commence à nous craindre.»

Florent Balmont:

«On a fait la différence, et ensuite, on a reculé et bien maîtrisé, comme on sait le faire désormais"